L’échec d’un modèle !

«Un jour ou l’autre, on doit passer à une autre étape, mais pas avec le décor actuel. Sinon, c’est un effondrement politique qui suivra celui socioéconomique». (Photo, AFP)
«Un jour ou l’autre, on doit passer à une autre étape, mais pas avec le décor actuel. Sinon, c’est un effondrement politique qui suivra celui socioéconomique». (Photo, AFP)
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Publié le Vendredi 18 juin 2021

L’échec d’un modèle !

  • Coincés, déçus, frustrés, les adjectifs ne suffisent guère pour exprimer le mécontentement des Tunisiens qui aspiraient à un avenir meilleur
  • Le changement du système politique, entre autres et non seulement le mode électoral, est une obligation urgente

La crise politique aiguë que le pays traverse n’est que le reflet des dysfonctionnements du système politique post-2011. Ce n’est pas seulement le résultat et la «culpabilité» des acteurs politiques actuels, mais c’est en partie les effets d’un système mal conçu et de conflits politiques antérieurs mal gérés.

Les mêmes causes produisent les mêmes effets : le bras de fer actuel entre le Président de la République et le Chef du gouvernement, on l’a vécu aussi en 2018, d’autres crises sont survenues depuis pratiquement 2012, et à chaque fois, ce sont les mêmes soucis et un héritage lourd en aberrations et en mécanismes qui n’éclairent pas le chemin de ceux qui débarquent pour gouverner, et qui finissent par commettre les mêmes erreurs.

Coincés, déçus, frustrés, les adjectifs ne suffisent guère pour exprimer le mécontentement des Tunisiens qui aspiraient à un avenir meilleur, mais qui souffrent des tracas et du drame de la transition démocratique. Soyons plus clairs : le changement du système politique, entre autres et non seulement le mode électoral, est une obligation urgente. Cela doit se faire en pleine concertation, mais avec des échéances et surtout un changement palpable. 

Si on se fie aux hommes politiques actuels, on ne peut pas être très optimistes. La majorité d’entre eux se trouvent dans ce système de gouvernance politique où le pouvoir est émietté, les responsabilités sont floues, l’impunité règne, le clientélisme et la corruption font rage.

 

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, revoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Décolonisation du Sahara Occidental : Bendjama recadre la délégation marocaine à l’ONU

(El Watan)
(El Watan)
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  • L’ambassadeur Bendjama a rappelé qu’«il y a plusieurs organisations internationales qui se trouvent actuellement à Tindouf et qui témoignent régulièrement sur la situation dans les camps de réfugiés»
  • Pour conclure, il a réitéré que «l’Algérie n’est pas partie au conflit, et elle n’y a aucune ambition territoriale».

Le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies à New York, Amar Bendjama, a recadré, par deux fois, l’ambassadeur du Maroc à l’ONU, Omar Hilal, à propos du processus de décolonisation du Sahara occidental en rappelant les vérités historiques et les fondamentaux du conflit sahraoui. 

Réagissant au narratif fallacieux et éculé de la délégation marocaine, Amar Bendjama a exercé deux droits de réponses consécutifs lors des travaux de la session du Comité de décolonisation de l’ONU (C-24), tenus mardi à New York, et consacrés à la question du Sahara occidental.

L’ambassadeur marocain a été visiblement déstabilisé par l’intervention de la délégation algérienne et les autres délégations, mais aussi et surtout par la participation active de plusieurs pétitionnaires militants pour la cause sahraouie, dont des ressortissants marocains. Dans ses réponses, adressées aussi à certains pays épousant les thèses marocaines, l’ambassadeur Bendjama a tenu à préciser qu’il tenait à faire part de sa réaction à «ceux qui ont cité mon pays dans leurs interventions/citations, qui, me semble-t-il, dérivent d’un même talking points». 

Sur la question des tables rondes, il a affirmé que «c’est moins la table que le menu qui pose problème». «Le Maroc ne veut en effet y discuter que de sa soi-disant proposition d’autonomie. Demandez-lui, s’il veut comme le souhaitent les représentants légitimes du peuple sahraoui discuter de l’autodétermination, du référendum, des droits de l’homme, de l’exploitation illégale des ressources…», s’est-il interrogé.

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2 millions de pèlerins commencent le Hajj vendredi avec des services complets à leur disposition

Les pèlerins passeront la journée à Mina avant de se diriger vers Arafat samedi. (SPA)
Les pèlerins passeront la journée à Mina avant de se diriger vers Arafat samedi. (SPA)
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  • Plus de 2 millions de pèlerins commenceront vendredi le pèlerinage annuel du Hajj, à partir de Mina, et au milieu d'un ensemble complet de services mis à leur disposition visant à garantir un voyage sûr et fluide
  • Les pèlerins passeront la journée à Mina où ils accompliront les prières du Duhr, de l'Asr, du Maghreb et de l'Isha avant de se diriger vers Arafat samedi, jour le plus important du Hajj

Plus de 2 millions de pèlerins commenceront vendredi le pèlerinage annuel du Hajj, à partir de Mina, et au milieu d'un ensemble complet de services mis à leur disposition visant à garantir un voyage sûr et fluide.

Les pèlerins passeront la journée à Mina où ils accompliront les prières du Duhr, de l'Asr, du Maghreb et de l'Isha avant de se diriger vers Arafat samedi, jour le plus important du Hajj.

Mina est considérée comme la plus grande ville de tentes du monde et l’un des mégaprojets de l’Arabie Saoudite. Il s'étend sur 2,5 millions de mètres carrés pour accueillir 2,6 millions de pèlerins.

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Pourquoi plus de 40% des jeunes Tunisiens sont-ils déterminés à partir à l’étranger ?

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  • Le Chef du gouvernement, Ahmed Hachani, a estimé, à l’occasion, que la jeunesse représente le vrai capital du pays
  • A la lumière de cette donnée fondamentale, il faudra élaborer des politiques publiques en conséquence

Le coup d’envoi a été donné, mardi, à la stratégie nationale de la jeunesse à l’horizon 2035, au palais de la Présidence du gouvernement. Un programme élaboré à l’échelle nationale, dans le cadre d’une approche participative, impliquant toutes les parties, surtout les premiers concernés, les jeunes. C’est le fruit d’une année et demie de travail. Le Chef du gouvernement, Ahmed Hachani, a estimé, à l’occasion, que la jeunesse représente le vrai capital du pays. A la lumière de cette donnée fondamentale, il faudra élaborer des politiques publiques en conséquence.

Une opération engagée sous la tutelle du ministère de la Jeunesse et des sports. Le ministre, Kamel Déguiche, a précisé, pour sa part, que cette stratégie d’ampleur permettra de mettre en place un nouveau pacte social qui devra faire office de socle pour soutenir l’intégration des jeunes dans la vie professionnelle, développer leurs capacités, et garantir, de manière globale et inclusive, les droits des générations futures.

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