Biden et l'UE vont enterrer la hache de guerre dans le conflit qui opppose Airbus à Boeing

Interrogé sur un accord dans le dossier Airbus/Boeing, Joe Biden a simplement fait un geste de la main en croisant les doigts. (Photo, AFP)
Interrogé sur un accord dans le dossier Airbus/Boeing, Joe Biden a simplement fait un geste de la main en croisant les doigts. (Photo, AFP)
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Publié le Mardi 15 juin 2021

Biden et l'UE vont enterrer la hache de guerre dans le conflit qui opppose Airbus à Boeing

  • «Je suis très confiante que nous allons trouver aujourd'hui un accord sur le dossier Airbus-Boeing au cours des discussions avec nos amis américains» a déclaré von der Leyen
  • Biden: «L'Amérique est de retour. Il est dans l'intérêt absolu des Etats-Unis d'Amérique d'avoir une grande relation avec l'Otan et l'UE»

BRUXELLES: L'UE et les Etats-Unis vont annoncer mardi une prolongation de plusieurs années de la trêve pour régler le vieux conflit Airbus/Boeing qui empoisonne leur relation, nouveau signe d'une volonté d'apaisement entre les deux blocs après les années Trump.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a confirmé mardi un accord entre l'UE et les Etats-Unis pour résoudre leur vieux conflit sur les subventions illégales accordées aux avionneurs Airbus et Boeing.

"La réunion a commencé avec une percée sur les avions (...). Nous avions décidé conjointement de résoudre cette dispute. Aujourd'hui on a tenu promesse", a-t-elle déclaré, après l'arrivée du président américain Joe Biden à Bruxelles pour un sommet UE/Etats-Unis. Les deux parties ont accepté de suspendre pendant cinq ans les droits de douane punitifs qu'ils s'infligent dans le cadre de ce contentieux.

Bruno Le Maire, ministre de l’Economie,  et Franck Riester, ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, et Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué auprès de la ministre de la Transition écologique, chargé des Transports, ont salué cet accord auquel sont parvenus l’Union européenne et les Etats-Unis sur une suspension pour cinq ans de l’ensemble des sanctions tarifaires dans le cadre du différend Airbus-Boeing. Ils se sont également entendus sur des grands principes s’agissant du financement public de la construction d’avions civils. 

C'est "une excellente nouvelle pour les entreprises françaises et européennes", a ainsi réagi Franck Riester, la prolongation de 5 ans de la trêve sur laquelle se sont entendus l'UE et les Etats-Unis s'accompagnant d'une suspension des sanctions douanières subies notamment par les viticulteurs français.

"On a un accord pour prendre le temps de parvenir à une solution de long terme. Pendant ce temps les sanctions seront suspendues", a déclaré une source européenne. La trêve décidée en mars jusqu'au 11 juillet, sera prolongée pour 5 ans, une durée confortable pour sceller un accord définitif, selon un responsable européen.

"Je suis très confiante que nous allons trouver aujourd'hui un accord sur le dossier Airbus-Boeing au cours des discussions avec nos amis américains", a déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

Peu avant 12H30 (10H30 GMT), le président américain Joe Biden a été accueilli avec de grands sourires par Mme von der Leyen et le président du Conseil européen Charles Michel, représentant les Vingt-Sept. Il s'agit de la première rencontre UE/Etats-Unis à Bruxelles depuis 2017.

"L'Amérique est de retour. Il est dans l'intérêt absolu des Etats-Unis d'Amérique d'avoir une grande relation avec l'Otan et l'UE", a déclaré M. Biden à son arrivée. Interrogé sur un accord dans le dossier Airbus/Boeing, il a simplement fait un geste de la main en croisant les doigts.

L'accord illustre la volonté des deux partenaires historiques d'aller de l'avant pour relancer le partenariat transatlantique. Un atout de poids pour permettre à Joe Biden, à la veille de son sommet avec Vladimir Poutine, de montrer "que les Etats-Unis et l'Europe sont soudés", comme l'avait souhaité le président américain avant sa visite en Europe.

Washington et Bruxelles s'opposent depuis 2004 devant l'Organisation mondiale du commerce (OMC) sur les aides publiques illégales versées à leurs deux avionneurs.

Sous l'administration Trump, Washington avait été autorisé en octobre 2019 à imposer des taxes sur près de 7,5 milliards de dollars (6,8 milliards d'euros) de biens et services européens importés chaque année.

L'OMC avait autorisé Bruxelles à mettre en place des taxes sur des produits importés des Etats-Unis. L'UE impose, depuis, des droits de douane sur 4 milliards de dollars d'exportations américaines.

Après la crise de la relation sous Donald Trump, qui avait qualifié l'UE d'"ennemi" et ne cachait pas son peu de goût pour le projet européen, Joe Biden arrive avec une attitude plus positive. "Je pense que l'Union européenne est une entité extraordinairement forte et dynamique", a-t-il lancé la semaine dernière lors du G7 en Cornouailles.

Retour de la diplomatie

Sa venue à Bruxelles, moins de six mois après son entrée en fonction, "ne va pas tout régler mais la diplomatie est de retour", a souligné un responsable européen.

Outre le conflit Airbus/Boeing, l'UE et les Etats-Unis s'opposent sur une série d'autres dossiers, notamment celui des exportations d'acier et d'aluminium européens pour lequel l'UE souhaite un règlement d'ici décembre.

Joe Biden veut "désamorcer les contentieux commerciaux afin de se concentrer sur sa priorité, la Chine", souligne Eric Maurice de la fondation Schuman.

Quant aux Européens, "ils vont chercher à savoir quelle est leur marge de manœuvre dans cette alliance contre Pékin. Il y a un accord entre eux pour ne pas s'aligner totalement, pour des raisons géopolitiques côté français et économiques côté allemand", ajoute-t-il.

Si l'Europe s'efforce de protéger son grand marché de la concurrence déloyale des entreprises chinoises, elle doit aussi ménager une puissance devenue son premier partenaire commercial.

Bruxelles n'a pas renoncé à l'accord controversé conclu en décembre avec Pékin visant à ouvrir aux investisseurs européens des secteurs dont l'accès est fermé ou restreint.  Il est actuellement gelé après des sanctions de l'UE contre les violations des droits des Ouïghours, suivies de contre-sanctions de Pékin.

L'UE et les Etats-Unis resserrent aussi les rangs contre la Russie, qu'ils accusent de tentatives de déstabilisation en Ukraine et en Géorgie, deux pays de son voisinage tentés par un rapprochement avec les Européens.

Américains et Européens se disent "prêts à répondre fermement à la répétition de comportements négatifs et d'activités nocives" de Moscou, selon un projet de déclaration commune.

Concernant la Chine, ils s'engagent à "coopérer étroitement" tout en respectant "leurs approches respectives" et expriment leurs "inquiétudes communes" sur les violations des droits, notamment au Xinjiang, les atteintes à la démocratie à Hong Kong et les ambitions de Pékin en mer de Chine.

Etats-Unis et UE souhaitent faire front commun sur les technologies et le commerce. Face au géant asiatique qui menace la suprématie américaine dans l'économie numérique et les normes éthiques des Occidentaux (surveillance, confidentialité des données...), ils veulent des nouvelles technologies basées sur leurs "valeurs démocratiques partagées".

Un Conseil commun du commerce et de la technologie sera créé pour travailler à des normes communes, pour, selon la Maison Blanche, ne "pas laisser la main aux autocraties".


Trump renforce les restrictions sur les investissements chinois dans des secteurs jugés stratégiques

L'administration américaine accuse Pékin d'« exploiter de plus en plus les ressources américaines pour développer et moderniser ses dispositifs militaires, de renseignement et autres appareils de sécurité ». (Photo AFP)
L'administration américaine accuse Pékin d'« exploiter de plus en plus les ressources américaines pour développer et moderniser ses dispositifs militaires, de renseignement et autres appareils de sécurité ». (Photo AFP)
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  • Ce mémo a pour objectif « de promouvoir les investissements étrangers tout en protégeant les intérêts de la sécurité nationale des États-Unis, en particulier contre les menaces posées par des adversaires étrangers tels que la Chine »
  • Le CFIUS est un panel chargé d'évaluer les conséquences pour la sécurité nationale des États-Unis des rachats d'entreprises américaines par des groupes étrangers.

WASHINGTON : Donald Trump a signé un mémo visant à freiner les investissements chinois dans des secteurs stratégiques américains, dont la technologie et les infrastructures critiques, une initiative fermement dénoncée samedi par Pékin qui la juge « discriminatoire ».

Ce mémo a pour objectif « de promouvoir les investissements étrangers tout en protégeant les intérêts de la sécurité nationale des États-Unis, en particulier contre les menaces posées par des adversaires étrangers tels que la Chine », a précisé vendredi soir la Maison-Blanche sur son site.

L'administration américaine accuse Pékin d'« exploiter de plus en plus les ressources américaines pour développer et moderniser ses dispositifs militaires, de renseignement et autres appareils de sécurité ».

La Maison-Blanche accuse également « certains adversaires étrangers », dont la Chine, d'investir dans des entreprises américaines afin « d'obtenir des technologies de pointe et de la propriété intellectuelle ».

Le nouvel exécutif américain compte solliciter la Commission aux investissements étrangers aux États-Unis (CFIUS) afin « de restreindre les investissements chinois dans les secteurs stratégiques américains tels que la technologie, les infrastructures critiques, la santé, l'agriculture, l'énergie, les matières premières et autres », ajoute la Maison-Blanche.

Le CFIUS est un panel chargé d'évaluer les conséquences pour la sécurité nationale des États-Unis des rachats d'entreprises américaines par des groupes étrangers.

« Cette façon de faire des États-Unis élargit abusivement le concept de sécurité nationale, est discriminatoire et portera gravement atteinte à la confiance des entreprises chinoises désirant investir aux États-Unis », a dénoncé samedi un porte-parole du ministère chinois du Commerce.

Dans un communiqué, il a exhorté Washington à « respecter les lois de l'économie de marché et à cesser de politiser et d'instrumentaliser les questions économiques et commerciales ».

« La Chine suivra de près l'évolution de la situation aux États-Unis et prendra les mesures nécessaires pour défendre ses droits et intérêts légitimes », a-t-il conclu.

Cette décision du président américain intervient alors que les deux plus grandes économies du monde sont déjà en proie à des tensions commerciales.

Début février, Donald Trump a imposé 10 % de droits de douane supplémentaires, en plus de ceux déjà existants, sur les produits en provenance de Chine. Toutefois, il a estimé mercredi qu'un accord commercial avec Pékin était « possible ».


Lucid dévoile le Lucid Air Sapphire unique en son genre lors de la réunion de la Saudi Cup

Lucid a dévoilé son Lucid Air Sapphire lavande unique en son genre, conçu et fabriqué exclusivement pour le vainqueur de la course la plus riche du monde, la Saudi Cup 2025. (AN Photo/Huda Bashatah)
Lucid a dévoilé son Lucid Air Sapphire lavande unique en son genre, conçu et fabriqué exclusivement pour le vainqueur de la course la plus riche du monde, la Saudi Cup 2025. (AN Photo/Huda Bashatah)
Lucid a dévoilé son Lucid Air Sapphire lavande unique en son genre, conçu et fabriqué exclusivement pour le vainqueur de la course la plus riche du monde, la Saudi Cup 2025. (AN Photo/Huda Bashatah)
Lucid a dévoilé son Lucid Air Sapphire lavande unique en son genre, conçu et fabriqué exclusivement pour le vainqueur de la course la plus riche du monde, la Saudi Cup 2025. (AN Photo/Huda Bashatah)
Lucid a dévoilé son Lucid Air Sapphire lavande unique en son genre, conçu et fabriqué exclusivement pour le vainqueur de la course la plus riche du monde, la Saudi Cup 2025. (AN Photo/Huda Bashatah)
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  • ce véhicule exclusif est plus qu'un simple symbole de triomphe ; il représente une célébration du leadership du Royaume en matière de durabilité, d'innovation et d'excellence mondiale. » a déclaré Faisal Sultan, vice-président de Lucid Middle East.
  • Le véhicule sera offert au vainqueur de la Coupe d'Arabie saoudite.

RIYADH : Lucid a dévoilé sa Lucid Air Sapphire lavande unique en son genre, exclusivement conçue et construite pour le vainqueur de la course la plus lucrative du monde, la Saudi Cup 2025.

Faisal Sultan, vice-président de Lucid Middle East, a déclaré : « Présenté comme une récompense spéciale au vainqueur de la Saudi Cup, ce véhicule exclusif est plus qu'un simple symbole de triomphe ; il représente une célébration du leadership du Royaume en matière de durabilité, d'innovation et d'excellence mondiale. »

Lors de son discours, qui a eu lieu le premier jour de la Saudi Cup à l'hippodrome King Abdulaziz de Riyad, M. Sultan a ajouté : « J'ai également le privilège de présenter une création qui illustre l'apogée de ce que Lucid peut réaliser : Le premier Lucid Air Sapphire unique au monde ».

Le véhicule est doté d'une finition lavande, d'un système à trois moteurs et d'une dynamique de conduite offrant une puissance de 1 234 chevaux, ainsi que des freins en carbone-céramique.

M. Sultan a déclaré que le dévoilement de ce véhicule était le résultat du partenariat entre Lucid et la Saudi Cup.

Le vainqueur de la course de la Saudi Cup, qui aura lieu le 22 février, recevra 20 millions de dollars, ainsi que le véhicule.

M. Sultan a également dévoilé le dernier modèle de Lucid, le Lucid Gravity SUV, et a ajouté : « Les débuts du Lucid Gravity SUV à la Saudi Cup reflètent la vision commune de Lucid et son soutien à la vision audacieuse du Royaume pour l'avenir.

« Il est particulièrement approprié que ce véhicule révolutionnaire soit maintenant disponible dans ce pays, une nation qui se tient à la pointe de l'innovation et de la durabilité grâce à la Vision 2030. »

La Saudi Cup est un événement équestre de deux jours qui réunit certains des meilleurs jockeys du monde sur l'hippodrome King Abdulaziz, dont la cagnotte s'élève à plus de 38 millions de dollars.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

 


Les banques saoudiennes enregistrent une hausse de 17% des prêts hypothécaires résidentiels

 La Vision 2030 favorise le développement du logement et soutient les aspirations à l'accession à la propriété (Shutterstock).
La Vision 2030 favorise le développement du logement et soutient les aspirations à l'accession à la propriété (Shutterstock).
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  •  Les données de la Banque centrale saoudienne montrent la plus forte émission depuis 2 ans
  •  L'accession à la propriété a atteint 63,74% en 2023, avec pour objectif d'atteindre 70% d'ici à 2030

RIYAD : Les banques saoudiennes ont émis 91,1 milliards de riyals saoudiens (24,28 milliards de dollars) de nouveaux prêts hypothécaires résidentiels aux particuliers en 2024, soit une augmentation de 17% par rapport à l'année précédente, selon les données officielles.

Les chiffres de la Banque centrale saoudienne, également connue sous le nom de SAMA, montrent qu'il s'agit de l'émission annuelle de prêts hypothécaires la plus élevée depuis deux ans.

Le quatrième trimestre de 2024 a représenté 33% du total, ce qui coïncide probablement avec la baisse des taux d'intérêt. Cette tendance souligne la forte demande de financement immobilier dans le Royaume, ainsi que l'impact des changements de politique monétaire sur les coûts d'emprunt.

Le Royaume progresse régulièrement vers son objectif de 70% d'accession à la propriété d'ici à la fin de la décennie.

Selon les dernières données officielles du programme de logement - une initiative dans le cadre de Vision 2030 - la propriété familiale saoudienne atteindra 63,74% en 2023.

Alors que les initiatives de diversification économique continuent de stimuler le développement du logement et les aspirations à l'accession à la propriété, le paysage hypothécaire du Royaume devrait rester dynamique, influencé par les tendances mondiales et nationales.

L'augmentation des émissions de prêts hypothécaires résidentiels est le signe d'une confiance croissante dans le marché immobilier saoudien. Avec la baisse des taux d'intérêt et les efforts continus du gouvernement pour développer l'accession à la propriété, le secteur du logement du Royaume semble prêt pour une croissance soutenue dans les années à venir.

L'un des principaux facteurs influençant les taux hypothécaires en Arabie saoudite est le Saudi Interbank Offered Rate, ou SAIBOR, qui sert de référence pour les prêts à taux variable.

Le riyal saoudien étant rattaché au dollar américain, les fluctuations des taux d'intérêt dans le pays nord-américain ont un impact direct sur le SAIBOR et, par conséquent, sur les coûts d'emprunt dans le Royaume.

En septembre, la Réserve fédérale américaine a amorcé un changement de politique monétaire en réduisant les taux d'intérêt de 50 points de base. Cette mesure a été suivie de deux réductions supplémentaires de 25 points de base chacune en novembre et en décembre.

L'assouplissement de la politique monétaire américaine s'est traduit par une baisse des taux SAIBOR, ce qui a rendu le financement du logement plus accessible et a contribué à l'expansion notable des prêts résidentiels.

Bien que la récente baisse des taux hypothécaires ait alimenté la demande, les mouvements futurs du SAIBOR dépendront de multiples facteurs, notamment la trajectoire de la politique de la Réserve fédérale, les conditions économiques de l'Arabie saoudite et la liquidité du secteur bancaire.

Lors du troisième forum du Fonds d'investissement public pour le secteur privé, qui s'est tenu à Riyad ce mois-ci, le ministre saoudien des Affaires municipales et rurales et du Logement, Majid al-Hogail, a annoncé que 65 promoteurs locaux ont investi plus de 200 milliards de RS dans le secteur du logement, soulignant ainsi le rôle clé du secteur privé dans le développement urbain.

M. al-Hogail a souligné que la Vision 2030 est à l'origine d'une transformation du secteur immobilier en Arabie saoudite, avec des développements allant de logements abordables à des projets de luxe.

Il a également insisté sur la nécessité de redéfinir l'urbanisme pour l'adapter à la diversification économique et à la croissance rapide de la population urbaine du Royaume.

Selon le ministre, les secteurs des municipalités et du logement ont contribué pour plus de 16% au produit intérieur brut réel de l'Arabie saoudite en 2024, tandis que les secteurs de l'immobilier et de la construction ont attiré près de 16% du total des flux d'investissements étrangers.

Il a également noté que les transactions résidentielles à Riyad ont augmenté de 51,6% entre juillet 2023 et juillet 2024, totalisant 18 500 ventes d'une valeur de 26,6 milliards de RS, citant un rapport de la société de services immobiliers CBRE.

M. al-Hogail a également souligné la croissance remarquable du financement immobilier, indiquant que le portefeuille de financement immobilier du secteur bancaire est passé de 165 milliards de RS à plus de 850 milliards de RS.

Il a attribué cette croissance à un environnement d'investissement stimulant et favorable, qui, selon lui, a atteint un stade favorable pour les acteurs du secteur privé local et international.

Les banques saoudiennes adoptent de multiples stratégies pour améliorer les liquidités et soutenir la croissance des prêts immobiliers. L'une d'entre elles consiste à émettre des Sukuk et des obligations conventionnelles afin de renforcer leur base de capital et de s'assurer qu'elles disposent de fonds suffisants pour continuer à accorder des prêts hypothécaires.

En outre, la Saudi Real Estate Refinance Co. joue un rôle essentiel en achetant des hypothèques aux banques, libérant ainsi des liquidités pour de nouveaux prêts et améliorant la stabilité du marché.

Le soutien du gouvernement reste également un facteur crucial, les initiatives du ministère du logement et du fonds de développement de l'immobilier fournissant des garanties et des subventions qui réduisent les risques de prêt des banques et encouragent la poursuite de l'émission de prêts hypothécaires.

En outre, les banques saoudiennes diversifient leurs sources de financement en formant des partenariats avec des investisseurs mondiaux et des banques étrangères, attirant ainsi davantage de capitaux dans le secteur du financement immobilier.

La transformation numérique joue également un rôle croissant, les banques intégrant des solutions fintech, des évaluations de crédit automatisées et des plateformes hypothécaires numériques pour rationaliser le traitement des prêts, réduire les coûts opérationnels et améliorer l'accessibilité pour les emprunteurs.

Ces efforts combinés aident les banques à maintenir un flux régulier de liquidités tout en soutenant le secteur immobilier en pleine croissance du Royaume.