L'ONU s'inquiète des exactions policières en Tunisie

Des policiers tunisiens arrêtent un manifestant lors d'une manifestation contre les violences policières à l'avenue Habib Bourguiba dans la capitale Tunis, le 12 juin 2021 (Photo, AFP)
Des policiers tunisiens arrêtent un manifestant lors d'une manifestation contre les violences policières à l'avenue Habib Bourguiba dans la capitale Tunis, le 12 juin 2021 (Photo, AFP)
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Publié le Lundi 14 juin 2021

L'ONU s'inquiète des exactions policières en Tunisie

Des policiers tunisiens arrêtent un manifestant lors d'une manifestation contre les violences policières à l'avenue Habib Bourguiba dans la capitale Tunis, le 12 juin 2021 (Photo, AFP)
  • L'ONU a fait part lundi de son inquiétude face à la multiplication des violences policières en Tunisie
  • Pour l'ONU, «la sanction effective des responsables de ces violations marquera la fin de l’impunité des personnes dépositaires de la force publique qui pensent pouvoir s’absoudre du respect de la loi tunisienne et de l’Etat de droit»

TUNIS: L'ONU a fait part lundi de son inquiétude face à la multiplication des violences policières en Tunisie et pressé les autorités de lancer des enquêtes et sanctionner les auteurs de ces exactions.  

Parmi ces violations, le bureau du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme (HCDH) en Tunisie cite dans un communiqué la mort le 8 juin d'un jeune homme dans des circonstances encore non élucidées, à la suite de son arrestation par la police dans le quartier populaire de Sidi Hassine à Tunis.  

Cette mort suspecte a été suivie par des troubles dans ce même quartier et dans la foulée « des vidéos troublantes ont circulé sur les réseaux sociaux le 9 juin montrant des membres des forces de sécurité intérieure, dont l’un est cagoulé et équipé d’un fusil automatique, en plein jour, dans la rue et devant témoins, qui semblent être en train de déshabiller de force et molester un jeune homme mineur à terre », précise l'ONU.  

« Ces violations graves et répétées depuis le début de l’année révèlent des dysfonctionnements continus au sein des services de sécurité intérieure dont la résolution exige une volonté infaillible tant des pouvoirs exécutif que judiciaire », estime l'ONU  

Le Haut-Commissariat exhorte les autorités à « initier sans délai des enquêtes administratives et judiciaires transparentes, indépendantes et promptes pour chacune de ces allégations » ajoute le texte.  

Pour l'ONU, « la sanction effective des responsables de ces violations marquera la fin de l’impunité des personnes dépositaires de la force publique qui pensent pouvoir s’absoudre du respect de la loi tunisienne et de l’Etat de droit ».  

En Tunisie, plus de dix ans après la fin du régime policier de Zine el Abidine Ben Ali, les forces de sécurité ne jouissent plus d'un pouvoir discrétionnaire, mais n'ont été que peu réformées depuis. Leurs abus sont rarement l'objet de poursuites judiciaires.  

La Commission suprême des droits de l'Homme, instance constitutionnelle indépendante en Tunisie, a averti jeudi que de telles exactions risquaient de miner « la confiance dans l'Etat et ses institutions ». 


Sisi rencontre Burhan au Caire pour discuter du rétablissement de la stabilité au Soudan

 La présidence égyptienne montre le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi (à droite) lors d'une réunion avec le chef de l'armée soudanaise Abdel Fattah al-Burhan au Caire, le 4 novembre 2024. (File/AFP)
La présidence égyptienne montre le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi (à droite) lors d'une réunion avec le chef de l'armée soudanaise Abdel Fattah al-Burhan au Caire, le 4 novembre 2024. (File/AFP)
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  • Les 2 dirigeants ont également prévu de se consulter sur le renforcement des liens bilatéraux
  • La visite de M. Al-Burhan intervient dans un contexte de conflit permanent au Soudan, où les combats entre l'armée soudanaise et les forces de soutien rapide ont dévasté le pays

DUBAI : Le président égyptien Abdel Fattah El-Sisi et le président du Conseil souverain transitoire du Soudan, le général Abdel Fattah Al-Burhan, se sont rencontrés lundi au Caire pour discuter des moyens de rétablir la stabilité et de promouvoir le développement au Soudan.

Les deux dirigeants ont également prévu de se consulter sur le renforcement des liens bilatéraux et d'aborder diverses questions régionales, a rapporté Ahram Online.

La visite de M. Al-Burhan intervient dans un contexte de conflit permanent au Soudan, où les combats entre l'armée soudanaise et les forces de soutien rapide ont dévasté le pays.

M. Al-Burhan a déclaré Khartoum "libérée" du contrôle des forces de soutien rapide en mars, après une importante poussée militaire.

La guerre, qui a éclaté en avril 2023 en raison de différends concernant l'intégration des forces de soutien rapide dans l'armée, a fait des dizaines de milliers de morts, les deux parties étant accusées d'avoir commis des atrocités.

Le Soudan reste profondément divisé, l'armée contrôlant le nord et l'est du pays, tandis que les forces de sécurité soudanaises détiennent la majeure partie du Darfour et certaines parties du sud.


Le chef de la lutte antiterroriste irakienne s'entretient avec les émissaires égyptien et jordanien

M. Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha. (INA)
M. Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha. (INA)
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  • Les réunions ont porté sur le renforcement de la coopération, l'échange d'expertise et le partage des perspectives sur les questions de sécurité
  • Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha, selon un communiqué du service de lutte contre le terrorisme

DUBAI : Le chef du service irakien de lutte contre le terrorisme, le général de corps d'armée Karim Al-Tamimi, a tenu lundi des réunions séparées avec les envoyés militaires égyptien et jordanien afin de discuter des moyens de renforcer la coopération en matière de sécurité.

Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha, selon un communiqué du service de lutte contre le terrorisme.

Les réunions ont porté sur le renforcement de la coopération, l'échange d'expertise et le partage de perspectives sur les questions de sécurité entre les trois pays.


Le ministre saoudien des Affaires étrangères discute des négociations entre les États-Unis et l'Iran avec son homologue iranien

 Une photo fournie par le ministère saoudien des Affaires étrangères montre le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan (R), rencontrant le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, à Riyad, le 9 octobre 2024. (AFP)
Une photo fournie par le ministère saoudien des Affaires étrangères montre le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan (R), rencontrant le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, à Riyad, le 9 octobre 2024. (AFP)
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  • Le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal ben Farhane a discuté avec son homologue iranien Abbas Araghchi des derniers développements dans les pourparlers entre les Etats-Unis et l'Iran lors d'un appel téléphonique
  • Le prince Faisal a reçu lundi un appel téléphonique de M. Araghchi au cours duquel ils ont discuté du troisième cycle de négociations entre les Etats-Unis et l'Iran, qui s'est tenu samedi à Mascate, la capitale d'Oman

RIYADH : Le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal ben Farhane a discuté avec son homologue iranien Abbas Araghchi des derniers développements dans les pourparlers entre les Etats-Unis et l'Iran lors d'un appel téléphonique, a déclaré le ministère saoudien des Affaires étrangères le 28 avril.

Le prince Faisal a reçu lundi un appel téléphonique de M. Araghchi au cours duquel ils ont discuté du troisième cycle de négociations entre les Etats-Unis et l'Iran, qui s'est tenu samedi à Mascate, la capitale d'Oman.

Les ministres ont également discuté des liens bilatéraux et des questions d'intérêt commun, a ajouté le communiqué du ministère.