Jadis pôle universitaire à activité scientifique foisonnante et dont le rayonnement sur la société a été des plus étincelants, l’université de Tizi Ouzou continue de sombrer dans un état de délabrement et ce, dans l’indifférence générale.
Étudiant en électrotechnique, Tarik Braik s’inquiète “du climat de peur et de terreur qui règne à l’université de Tizi Ouzou. L’insécurité a commencé à apparaître à l’université en 2016, mais elle a pris de l’ampleur notamment depuis février 2019. Depuis, l’université est devenue un foyer pour tous les fléaux sociaux”. “Lorsque les étudiants recourent au copiage, et les enseignants, au plagiat, ce qui est monnaie courante à l’université de Tizi Ouzou, il est évident que l’université délivre des diplômes au rabais”, déplore encore notre étudiant.
Cette sentence résume à elle seule l’état de délabrement qui ronge une université qui brille de moins en moins par ses performances scientifiques. Lorsque, début mai dernier, il a été jugé impérieux de procéder en urgence à la désignation d’un nouveau recteur pour diriger l’université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou, c’est que le marasme dans lequel cette institution a plongé ces dernières années a fait d’elle une poudrière au bord de l’explosion. Sa situation était devenue des plus intenables que ce soit pour les enseignants, les travailleurs ou les étudiants.
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