Le plan de relance économique préconisé par le président Abdelmadjid Tebboune met fin au monopole de l’Etat sur les transports aérien et maritime. Cette mesure, une fois adoptée, pourra générer des gains de centaines de millions de dollars au profit de l’économie nationale.
Le Président cherche également à encourager les investisseurs nationaux pour la création de banques privées avec des garanties et des avantages intéressants. Cela permettra d’améliorer sensiblement le climat des affaires et rendre le marché algérien plus attractif. Les textes sont actuellement en préparation pour la mise en œuvre des nouvelles dispositions légales qui valent leur «pesant d’or».
Cependant, l’un des secteurs les plus touchés par la crise économique et par la pandémie de Covid-19, à savoir celui de la publicité, n’a pas été libéré du monopole de l’Etat. Bien au contraire, le gouvernement de Abdelaziz Djerad consacre un monopole «pur et dur», dont la mise en œuvre entrera en vigueur dès janvier 2021. A telle enseigne que la manne publicitaire est conçue par le Premier ministre comme une «aide indirecte de l’Etat», selon le document remis ce lundi à la presse nationale.
Cette affirmation a de quoi laisser perplexe plus d’un, sachant qu’il s’agit là d’une affaire commerciale où l’ANEP, l’Agence publicitaire publique, n’est qu’un intermédiaire entre l’annonceur et le support médiatique. Si tel est le cas, comment peut-on qualifier ce «coup de pouce» consenti par la maffia du clan de Bouteflika et qui a permis à certains courtisans, oligarques et hommes politiques d’engranger des centaines de milliards de centimes ? Une aide indirecte de l’Etat ? Ou ne serait-ce pas mieux de dire un détournement déguisé ?
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