Il répondra en direct aux questions du présentateur du 20H, Gilles Bouleau, un entretien qui sera également retransmis sur LCI, la chaîne d'info du groupe TF1
Retiré de la politique depuis 2016 mais toujours très populaire à droite à un an du prochain scrutin présidentiel, Nicolas Sarkozy est devenu lundi le premier ancien président de la Ve République condamné à de la prison ferme
Tout au long de l'enquête et du procès, la défense a plaidé l'illégalité de ces écoutes, au nom du secret des échanges entre un avocat et son client
L'ancien locataire de l'Elysée est condamné à trois ans de prison dont un ferme, aménagé par le tribunal en détention à domicile sous bracelet électronique
La présidente de la 32e chambre, Christine Mée, doit commencer la lecture de sa décision à partir de 13H30 et dire si l'ancien chef de l'Etat est reconnu coupable
Le 8 décembre, le parquet national financier (PNF) a requis contre l'ex-président de 66 ans quatre ans d'emprisonnement dont deux ferme
Celui que les Français surnomment "Sarko" et dont la présidence fut marquée par une ligne dure sur la sécurité et l'immigration avait pourtant juré qu'on "n'entendrait plus parler de lui"
Ses démêlés judiciaires, sa vie médiatique avec l'ex-mannequin franco-italienne et chanteuse Carla Bruni épousée en 2008 ont fait mentir cette prédiction
L'affaire est construite sur un socle de fausses vérités, selon l'avocate de Nicolas Sarkozy
Selon l'accusation, l'ex-président a bien obtenu en 2014, via son avocat Thierry Herzog, des informations couvertes par le secret auprès du haut magistrat Gilbert Azibert
«Ce procès comme tout procès n'est pas davantage une vengeance institutionnelle, ni celle de la magistrature, ni celle et encore moins du PNF», a déclaré M. Bohnert. «Personne ici ne cherche à se venger d'un ancien président de la République»
«Comme toute personne dans notre pays, un ancien chef de Etat a des droits qu'il convient de respecter mais il a aussi (...) l'impérieux devoir de respecter lui-même le droit car c'est bien cela l'Etat de droit», a-t-il lancé
Le tribunal correctionnel de Paris a accepté lundi de diffuser cinq échanges téléphoniques entre l'ancien président Nicolas Sarkozy et son avocat Thierry Herzog à leur procès pour corruption et trafic d'influence, comme le sollicitait le parquet national
La défense s'est opposée à cette diffusion. «Cette demande du parquet est peut-être le signe de sa fébrilité» alors que l'«accusation n'a cessé de s'effondrer au cours de ces débats», a relevé Me Jacqueline Laffont