L'ex-président, qui a toujours affirmé n'avoir jamais commis « le moindre acte de corruption », avait immédiatement annoncé qu'il allait faire appel
Les juges avaient considéré que l'ex-président s'était rendu coupable de corruption, en promettant d'appuyer la candidature de M. Azibert pour un poste de prestige à Monaco
Les Français ont encore vécu en 2021 au rythme effréné des mesures gouvernementales anti-Covid
Le 24 novembre, le naufrage d'une embarcation de fortune coûte la vie à au moins 27 migrants partis de Calais pour tenter de rejoindre clandestinement la Grande-Bretagne
Cité comme témoin par l'association Anticor, partie civile, Nicolas Sarkozy avait fait savoir, dans une missive à la juridiction, qu'il n'entendait pas venir
Jusqu'ici, jamais la justice n'avait contraint un ex-chef de l'Etat à témoigner sur des faits en lien avec des actes accomplis dans l'exercice de ses fonctions
«On ne traite pas ses alliés, ses amis comme on a été traité. Ce n'est pas possible, ce n'est pas conforme à l'intérêt stratégique de nos deux nations», a réagi l'ancien chef de l'Etat
Concernant le Royaume-Uni, le président Sarkozy a déploré son éloignement de la France et de l'Europe
Près d'une décennie après la fin du quinquennat Sarkozy (2007-2012), les prévenus, alors membres de sa garde rapprochée, sont arrivés au tribunal pour une première journée qui doit être consacrée à des questions de procédure
L'ex-chef d'Etat est protégé depuis l'origine dans ce dossier par son immunité présidentielle
En cause, d'un côté, des contrats de communication signés avec les sociétés de Patrick Buisson et du politiste Pierre Giacometti; de l'autre, des commandes directes de sondages entre 2007 et 2009 auprès de plusieurs instituts, en particulier Ipsos
Côté présidence, l'ex-bras droit de Nicolas Sarkozy, Claude Guéant, est poursuivi pour favoritisme et détournement de fonds publics par négligence
«C'est très émouvant et en même temps très rassurant sur l'état d'esprit du pays, sur le fait que les gens ne sont dupes de rien (...) ils ont compris», a commenté Sarkozy
Il s'agissait de sa première déclaration en public depuis sa condamnation
L'ancien président français Nicolas Sarkozy a été condamné jeudi par le tribunal correctionnel de Paris à la peine maximale de un an de prison ferme pour financement illégal de sa campagne pour la présidentielle 2012
La peine sera directement aménagée, a précisé le tribunal
La décision du tribunal correctionnel de Paris est attendue à 10H00 (08H00 GMT)
En mars, il était devenu le premier ancien président français (2007-2012) à être condamné à de la prison ferme - trois ans dont un ferme -, pour corruption et trafic d'influence