Un procès est demandé pour l'ex-chef de l'Etat (2007-2012) pour corruption passive, association de malfaiteurs, financement illégal de campagne électorale et recel de fonds publics libyens
Nicolas Sarkozy a toujours vigoureusement contesté les faits
Le droit au silence, «je n'ai jamais utilisé ce droit, ce n'est pas ici que je vais commencer», a déclaré Nicolas Sarkozy
«Je m'expliquerai sur chacune des écoutes», a-t-il déclaré, faisant valoir que les conversations entre un avocat et son client étaient protégées par la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'Homme
En première instance, M. Sarkozy s'était vu infliger le 1er mars 2021 trois ans d'emprisonnement, dont un ferme, devenant ainsi le deuxième président de la Ve République condamné par la justice
Nicolas Sarkozy, Thierry Herzog et Gilbert Azibert sont jugés en appel à partir de lundi pour corruption et trafic d'influence dans l'affaire des «écoutes», également appelée «Bismuth»
«Je pense que désormais il faut tourner cette page, il appartient à notre histoire, à notre passé, j'ai été fier du président de la République qu'il a été (...) mais désormais, c'est le passé», a déclaré le député Aurélien Pradié
«Des trois candidats à la présidence des Républicains, je suis le seul à pouvoir tourner cette page parce que je n'ai pas été un obligé de Nicolas Sarkozy», a-t-il developpé
Nicolas Sarkozy, qui conteste les faits, est mis en examen notamment pour corruption passive et association de malfaiteurs. Son avocat n'a pas souhaité réagir
Le camp Sarkozy aurait-il promis des contreparties diplomatiques, économiques et juridiques à Mouammar Kadhafi ? ont cherché à déterminer les magistrats financiers
Nicolas Sarkozy pointe enfin les limites de l'article 49.3 de la Constitution, qui permet de faire passer une loi à l'Assemblée sans vote, à moins du vote d'une motion de censure renversant le gouvernement
«Ce n’est faire injure à personne que de rappeler que le président Macron vient de la gauche», explique M. Sarkozy