A l'arrivée au pouvoir de Donald Trump, des groupes armés sont sortis de l'anonymat en participant au rassemblement d'extrême-droite de Charlottesville, en Virginie en 2017
Selon les spécialistes, ces milices comptent plusieurs milliers de partisans dans le pays, qui communiquent par messages cryptés sur les réseaux sociaux
Réduire le pouvoir des milices était une promesse clé du Premier ministre Mustafa Al-Kadhimi quand il a pris ses fonctions en mai
Abdul Mahdi a permis au pouvoir des milices de croître à tel point que « maintenant, nous n’avons presque plus d’État », explique un haut fonctionnaire
« A chaque fois que ces groupes (présumés proches de l'Iran) voient que l'on se rapproche de leurs intérêts économiques et militaires, ils lancent des roquettes ou mènent des campagnes de propagande pour détourner notre attention »
Le gouvernement ne cherche pas une confrontation directe avec ces groupes, assure Ahmad Mulla, porte-parole du Premier ministre