A Mayotte, l'insécurité, qualifiée de «hors norme» par les statisticiens de l'institut public Insee, nourrit depuis dix ans un climat de peur et de paranoïa chez ses habitants
Rouler la vitre ouverte, téléphoner dans la rue, garer un scooter dans la rue ou laisser sa voiture sur un parking non surveillé... les Mahorais n'y songent même plus
"Nous ne savons pas qui ils sont, ni de quel naufrage ils proviennent et le nombre augmente", a déclaré Faouzi Masmoudi, porte-parole du tribunal de Sfax
Les défunts sont enterrés après le prélèvement de leur ADN et l'attribution d'un numéro à chaque corps par faciliter leur éventuelle identification par des proches, a-t-il souligné
Un rapport «confirme un recours banalisé à la rétention, de manière trop souvent abusive et parfois dans des conditions indignes» au sein des 25 centres de rétention que compte la France
Les associations de défense des migrants dénoncent une politique qui nourrit des 'amalgames abusifs' entre immigration et délinquance
La France prévoit de déloger des migrants en situation irrégulière des bidonvilles de Mayotte, 101e département français, et d'expulser les sans-papiers, dont la plupart sont des Comoriens, vers Anjouan
Le gouvernement n'a pas donné de date de lancement ni de fin pour cette opération «Wuambushu» («reprise» en mahorais)
Les autorités mexicaines estiment que l'incendie a été provoqué par un migrant qui a mis le feu à un matelas dans la cellule qu'il partageait avec 67 autres hommes pour protester contre une possible expulsion
Trente-neuf d'entre eux sont morts par asphyxie sur place et un autre est décédé à l'hôpital
Dans le 101e département français, s'amorce une vaste opération parfois baptisée «Wuambushu» («reprise» en mahorais) contre la délinquance et contre l'immigration illégale
Plus de 2 000 forces de l'ordre et agents de l'administration sont mobilisés
Maliens, Guinéens, Ivoiriens, Syriens, Bangladais… Après 15 km de marche dans le désert, les expulsés découvrent un nouveau purgatoire
A Assamaka, les citernes d’eau sont vides, les rations insuffisantes et les abris trop rares, alors que la température frôle parfois les 48 degrés le jour