Le groupe, désormais filiale d'Holcim, est soupçonné d'avoir versé en 2013 et 2014, via sa filiale syrienne Lafarge Cement Syria (LCS), plusieurs millions d'euros à des groupes djihadistes
Lafarge avait maintenu l'activité de ses salariés syriens sur le site jusqu'en septembre 2014
Le groupe cimentier français a «accepté la responsabilité des actions des dirigeants individuels impliqués, dont le comportement était en violation flagrante des codes de conduite» internes, a indiqué Lafarge
L'entreprise est inculpée en France pour «complicité de crimes contre l'humanité» concernant ses activités en Syrie
Lafarge SA est soupçonné d'avoir versé en 2013 et 2014, via sa filiale Lafarge Cement Syria (LCS), près de 13 millions d'euros à des groupes terroristes, dont l'organisation Etat islamique
Lafarge est également suspecté d'avoir vendu du ciment de l'usine à l'EI et d'avoir payé des intermédiaires pour s'approvisionner en matières premières auprès de factions jihadistes
Ahmad Jaloudi, "risk manager" - soit gestionnaire des risques - pour l'usine Lafarge de Jalabiya, au nord de la Syrie, a été placé sous contrôle judiciaire
Ancien membre des forces spéciales jordaniennes, Ahmad Jaloudi "aurait collecté des renseignements sur une trentaine d’otages"
Dans un arrêt très attendu, la plus haute juridiction de l'ordre judiciaire a invalidé la décision d'annuler ces poursuites, prononcées dans l'enquête sur les activités du groupe en Syrie jusqu'en 2014
Elle a aussi cassé la décision de la cour d'appel de maintenir la mise en examen du groupe pour « mise en danger de la vie d'autrui », et renvoyé ces deux questions devant la chambre de l'instruction
Lors de l'audience, le 8 juin devant la chambre criminelle de la Cour de cassation, Me Patrice Spinosi, avocat au conseil de Lafarge, avait souligné que la seule intention du groupe était «la poursuite de l'activité de la cimenterie»
Le groupe est également suspecté d'avoir vendu du ciment de l'usine à l'EI et d'avoir payé des intermédiaires pour s'approvisionner en matières premières auprès de factions jihadistes
Lafarge SA est soupçonné d'avoir versé en 2013 et 2014, via sa filiale Lafarge Cement Syria (LCS), près de 13 millions d'euros à des mouvements terroristes, dont le groupe Etat islamique, et à des intermédiaires, afin de maintenir l'activité de son site
Le groupe est également suspecté d'avoir vendu du ciment de l'usine à l'EI et d'avoir payé des intermédiaires pour s'approvisionner en matières premières auprès de factions jihadistes
Dans cette enquête, le cimentier, qui rejette toutes les accusations, reste poursuivi pour «financement d'une entreprise terroriste», «mise en danger de la vie d'autrui» et «violation d'un embargo». Il s'est pourvu contre ces dernières
Lafarge SA se voit reprocher d'avoir versé en 2013 et 2014, via sa filiale syrienne Lafarge Cement Syrie (LCS), plus de 15 millions de dollars (13 millions d'euros) à des intermédiaires et à des groupes terroristes, dont le groupe Etat islamique (EI)