Une deuxième journée consécutive marquée par des affrontements entre les forces séparatistes arméniennes du Nagorny Karabakh et l'armée azerbaïdjanaise fait craindre de nouvelles victimes civiles
Face à « la hausse du nombre des victimes au sein de la population civile », le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a exprimé sa « préoccupation » et réitéré son appel à « un cessez-le-feu au plus vite »
Dimanche, l'Azerbaïdjan a affirmé avoir grièvement blessé le président de la république auto-proclamée et pris Jebraïl, une ville azerbaïdjanaise de 9.000 habitants contrôlée depuis les années 1990 par les séparatistes arméniens
Les hostilités continuent dans le Nagorny Karabakh entre Arméniens et Azerbaïdjanais alors que la communauté internationale appelle au calme
«Nous ne pouvons pas attendre 30 ans de plus. Il faut que le conflit du Karabakh soit réglé maintenant» a martelé le président azerbaïdjanais Ilham Aliev
La Turquie, accusée d'avoir "franchi une ligne rouge" avec l'envoi de "jihadistes" en soutien à l'Azerbaïdjan
La Russie entretient des relations cordiales avec les deux anciennes républiques soviétiques, mais elle est plus proche de l'Arménie qui appartient à une alliance militaire dominée par Moscou
« Vladimir Poutine et Emmanuel Macron ont appelé les parties au conflit à cesser complètement le feu et, dès que possible, à faire redescendre les tensions et à montrer le maximum de retenue »
Le Premier ministre arménien Nikol Pachinian avait quant à lui fermé la porte à des négociations dans la matinée, jugeant « inapproprié » un éventuel sommet de la paix « alors que des combats intenses sont en cours »