Des dizaines de policiers anti-émeutes, armés de boucliers, étaient déployés dès les premières heures de la matinée dans les principales artères du centre-ville où défilent habituellement les hirakistes
Seules quelques dizaines de personnes ont réussi à manifester après la prière du vendredi à El Harrach, dans la banlieue d'Alger, et à Aïn Benian, une autre commune de banlieue, selon des vidéos postées sur Facebook
« Depuis quelques mois, les autorités algériennes font tout pour nous salir, nous intimider », a lancé M. Mehenni
Les autorités algériennes ont classé le MAK comme « organisation terroriste », ainsi qu'un mouvement islamo-conservateur, Rachad, également basé à l'étranger.
Le ministère a annoncé dimanche le démantèlement d'une «cellule criminelle» de militants «séparatistes» du MAK
Les deux représentants du MAK ont souligné que leur organisation est un «mouvement pacifique» qui revendique le «droit des peuples à disposer d’eux-mêmes»
Le 18 avril 2001, Massinissa Guermah, 18 ans, est grièvement blessé par une rafale de kalachnikov dans la gendarmerie de Béni-Douala, un bourg montagneux près de Tizi Ouzou
Les manifestations tournent à l'affrontement avec les forces de l'ordre qui tirent à balles réelles. La répression fera 126 morts et plus de 5 000 blessés