Brahim Laalami a été condamné en appel par la Cour de Bordj Bou Arreridj, au sud-est d'Alger, à « deux mois de prison ferme, qu'il a déjà purgés », a précisé le comité national pour la libération des détenus (CNLD) sur sa page Facebook
La justice algérienne a multiplié ces derniers mois les poursuites judiciaires et les condamnations de militants du « Hirak », d'opposants politiques, de journalistes et de blogueurs
« Nous sommes venus spécialement pour défendre la cause des détenus d'opinion et politique en Algérie, pour défendre aussi les journalistes en prison et pour porter la voix du peuple algérien
Il ne s'agit pas de demander une « ingérence étrangère, mais de rappeler à l'Algérie les engagements qu'elle a signés »
Incarcéré depuis le 24 juin, le directeur de Radio-Sarbacane est accusé d' « outrage à la personne du président » et d' « atteinte à l'unité nationale »
La lourde peine réclamée survient dans un contexte de répression accrue contre des journalistes, des blogueurs, des opposants politiques et des militants du « Hirak »
Ces partisans du changement en Algérie sont attendus à Genève devant le Haut-commissariat des droits de l'homme, le 23 août, au terme d'un périple d'une centaine de kilomètres
« La répression ne fait qu'augmenter. Le régime en place a instrumentalisé la crise de Covid pour arrêter davantage de personnes. On voudrait interpeller le HCDH sur cette situation. On souhaite qu'il prenne position »