«Je pense que ce n’est pas bon ni pour l’Allemagne ni pour l’Europe qu’elle s’isole», déclare Macron à son arrivée à Bruxelles pour un sommet européen consacré à la crise provoquée par la flambée des prix de l'énergie
Emmanuel Macron et Olaf Scholz devaient s'entretenir avant le début du sommet pour tenter d'aplanir les «divergences» entre les deux pays sur les moyens de faire baisser les prix du gaz et de l'électricité
Comme le gaz, la consommation de l'électricité décroît aussi depuis la fin de l'été
La baisse est encore plus marquée dans les grandes entreprises industrielles, où la consommation électrique a baissé selon RTE de 8 à 9% par rapport aux niveaux d'avant-crise
A l'heure de la crise énergétique mondiale, la France se trouve fragilisée à l'approche de l'hiver, par une production électrique nucléaire au plus bas en raison de maintenances et de réparations ou contrôles de tuyauteries pour des problèmes de corrosion
Le 14 septembre, en dévoilant ses scénarios hivernaux, RTE avait placé la sécurité d’approvisionnement électrique de la France sous vigilance renforcée et ce, dès l’automne, une «situation exceptionnelle»
Les Etats avaient donné leur feu vert en mars à une plateforme d'achats communs, mais aucune transaction n'a été conclue et les pays ont continué à négocier chacun de son côté
La Commission veut désormais impliquer davantage le secteur privé, via un consortium d'entreprises importatrices
S'il y avait «des situations très tendues demain, nous procèderions aussi à des réquisitions», a prévenu Mme Borne dans un entretien avec la chaîne de télévision TF1
«On est à peu près à 30% de stations-service qui connaissent des problèmes d’approvisionnement sur au moins un carburant», «c'est trop», a regretté la cheffe du gouvernement
«Nous sommes dans un système administré où les gérants de stations acceptent d'utiliser 12 centimes de leur marge bénéficiaire par litre pour financer l'emploi», explique le président du syndicat réunionnais des exploitants de stations-services (SRESS)
Pour l'heure, seule la remise forfaitaire de 25 centimes par litre, financée par l'État est appliquée dans cette île de l'océan Indien qui compte 860 000 habitants
«Le Liban est à bout de souffle, la gravité de la crise économique est sans précédent. Sans sursaut des dirigeants libanais, l'effondrement du Liban se poursuivra», a averti la cheffe de la diplomatique française
Mme Colonna, qui a précisé s'exprimer également au nom des partenaires européens de la France, a estimé qu'il serait «dangereux de faire subir aux Libanais les conséquences d'une autre crise politique»