Dans le discours du polémiste, Valérie Pécresse sent «plus la peur que la force de la République»
«D'ailleurs il y a un paradoxe Zemmour: il dit qu'il veut lutter contre l'islamisme. Est-ce qu'on peut lutter contre l'islamisme sans défendre l'égalité femmes-hommes?»
«J'ai envie parce que je pense que la France est dans un état absolument lamentable, que la France que j'aime, que j'ai aimée, est en train de disparaitre, et je n'ai pas du tout envie de cela»
«Voter Marine Le Pen, c'est voter Emmanuel Macron»
A sept mois de l'élection, et alors que la France est déjà quasiment entrée en campagne électorale, le cas Zemmour agite de plus en plus le landerneau politique et médiatique
Un sondage début septembre le créditait d'environ 8% des intentions de vote au premier tour de la présidentielle, un score largement insuffisant pour passer au 2e tour, mais qui pourrait handicaper la candidate de l'extrême-droite Marine Le Pen
Eric Zemmour avait affirmé samedi sur la même chaîne que «tout le monde a compris au RN que (Marine Le Pen) ne gagnerait jamais» après son échec aux régionale
«Cette crise, au contraire, nous a montré que les Français étaient capables d'avoir des trésors d'inventivité, de créativité et de solidarité»
Le chroniqueur du Figaro et polémiste vedette de la chaîne d'information CNews s'était insurgé la veille de la suppression de son compte officiel Instagram, dénonçant une "censure"
Eric Zemmour, à qui l'on prête une ambition présidentielle sans qu'il ne l'ait publiquement affichée jusqu'ici, doit être jugé le 8 septembre pour "provocation à la discrimination" et "injures raciales"
Interrogé par l'AFP, Instagram, une filiale de Facebook, a affirmé ne pas disposer d'informations à ce sujet
« Ce matin, Instagram a pris la décision arbitraire de bannir mon compte officiel. Les GAFAM se sont engagés dans une lutte féroce contre les peuples qui ne veulent pas mourir », s'insurge-t-il dans un tweet
Eric Zemmour avait déclaré à propos d'enfants migrants: «ils n'ont rien à faire ici, ils sont voleurs, ils sont assassins, ils sont violeurs, c'est tout ce qu'ils sont, il faut les renvoyer et il ne faut même pas qu'ils viennent»
Les associations SOS Racisme, la Licra et la Maison des Potes avaient annoncé leur intention de se constituer parties civiles