Des pourparlers ont été relancés en novembre dernier à Vienne pour faire revenir Washington dans ce pacte et ramener Téhéran au respect de ses engagements
Après des débuts difficiles, un vent d'optimisme souffle depuis quelques semaines sur les pourparlers à Vienne
Le président russe Vladimir Poutine recevra mercredi à Moscou son homologue iranien Ebrahim Raïssi pour des pourparlers qui toucheront notamment au dossier nucléaire
La Russie s'est dite «optimiste» vendredi au sujet de ces négociations internationales
«Nous ne quitterons pas la table des négociations, mais nous nous opposerons aux exigences excessives qui nuiraient aux intérêts du peuple iranien»
«Nous ne reculerons en aucun cas sur les intérêts du peuple iranien, nous poursuivrons les efforts pour neutraliser (les effets) des sanctions oppressives et nous agirons pour leur levée»
Téhéran pour une reprise des négociations « dans les prochaines semaines », loin des attentes des USA et de l’UE qui demandent une reprise immédiate
Nous reviendrons pleinement dans l'accord si l'Iran « fait de même », affirme Biden, tout en réitérant sa détermination à l’empêcher d'obtenir l'arme nucléaire
Téhéran place sa politique nucléaire entre les mains des proches du président en choisissant un ultraconservateur qui s’oppose à toute «ingérence étrangère»
«Cette décision doit être considérée comme un avertissement clair à l'Occident car il est probable que la nouvelle équipe remette en question toute la base de l'accord de 2015 »
Les sanctions ont été réintroduites en 2018 après le retrait de Washington de l'accord sur le nucléaire conclu en 2015 entre Téhéran et les six grandes puissances mondiales
À l'instar de l'ayatollah Ali Khamenei, Raïssi se dit favorable à ces pourparlers sur le nucléaire