Téhéran place sa politique nucléaire entre les mains des proches du président en choisissant un ultraconservateur qui s’oppose à toute «ingérence étrangère»
«Cette décision doit être considérée comme un avertissement clair à l'Occident car il est probable que la nouvelle équipe remette en question toute la base de l'accord de 2015 »
Les sanctions ont été réintroduites en 2018 après le retrait de Washington de l'accord sur le nucléaire conclu en 2015 entre Téhéran et les six grandes puissances mondiales
À l'instar de l'ayatollah Ali Khamenei, Raïssi se dit favorable à ces pourparlers sur le nucléaire
L'ultraconservateur Ebrahim Raïssi a été intronisé mardi président de l'Iran et devra s'atteler à redresser une économie minée par les sanctions américaines et la crise sanitaire, et relancer les pourparlers pour sauver l'accord sur le nucléaire
Vainqueur de la présidentielle de juin marquée par une abstention record, M. Raïssi succède au modéré Hassan Rohani, qui avait conclu en 2015 un accord sur le nucléaire iranien avec les grandes puissances, après des années de tensions