Meta, Alphabet et Microsoft ont tous gagné plus de 10% à Wall Street depuis les prémices de la tempête qui a balayé le secteur bancaire américain, début mars
A la différence du tournant des années 2000, le monde numérique est désormais ancré dans nos vies
«La situation se stabilise. Et le système bancaire américain reste solide», dira mardi matin la ministre de l'Economie et des Finances de Joe Biden devant un parterre de banquiers
La Fed avait de son côté indiqué jeudi avoir prêté près de 12 milliards de dollars aux banques américaines en quelques jours
Ni la presse, ni un grand nombre de responsables politiques ne mâchaient leurs mots sur cette fusion, qui crée une super banque
La lenteur des autorités est aussi dénoncée, le gouvernement n'ayant pris la parole sur ce sujet que lors de l'annonce de l'accord dimanche à 18H30 GMT
Depuis la faillite de la Silicon Valley Bank (SVB) aux Etats-Unis le 10 mars, le secteur bancaire a rechuté en Bourse vendredi, entraînant l'ensemble des marchés dans le rouge
Comme lors de la semaine écoulée, les inquiétudes se concentrent sur Credit Suisse, une des 30 banques au niveau mondial considérée comme trop grosse pour qu'on la laisse faire faillite
"Nous sommes dans une situation très différente de 2008", a estimé lors d'une conférence de presse à Paris Alvaro Pereira, chef économiste par intérim de l'OCDE
Plus tôt dans la semaine, plusieurs responsables politiques européens ont déjà tenté de calmer les inquiétudes
La situation profite aux plus grandes banques comme JPMorgan Chase et Bank of America, qui ont de leur côté vu affluer des clients et des dépôts au cours des derniers jours
Des clients venant de petites et moyennes banques ont aussi probablement transféré tout ou partie de leurs fonds «vers des acteurs majeurs que le gouvernement ne pourra pas, à leurs yeux, laisser faillir», selon un analyste