Réunis face à une importante présence policière sur une place du centre d'Erevan, la capitale, les protestataires ont scandé «l'Arménie sans Nikol» et « Nikol est un traître », selon un journaliste sur place.
L'opposition, qui dénonce le Premier ministre comme un «traître», réclame sa démission et a organisé plusieurs manifestations et grèves ces derniers mois
Vingt ans après la reconnaissance par la France du génocide arménien par les Turcs en 1915, la diaspora arménienne estime qu'il est encore trop facile de tenir des propos négationnistes
1,5 million d'Arméniens chrétiens ont trouvé la mort entre 1915 et 1916 sous l'Empire ottoman
«Nous avons réussi à assurer le cessez-le-feu, mais il reste encore beaucoup de questions à résoudre», a déclaré M. Pachinian, qui s'exprimait à l'issue d'une rencontre à Moscou avec M. Aliev, la première depuis la signature d'un accord de cessation
«Malheureusement, le conflit n'est toujours pas résolu», a poursuivi Nikol Pachinian, selon des propos diffusés en direct à la télévision russe
«Tout le pays doit être paralysé pour que cet épouvantail quitte son poste», a-t-il souligné, en référence au Premier ministre, en appelant également à lancer des actes de «désobéissance civile» à travers le pays
Au début du mois, 17 partis d'opposition avaient déjà donné au Premier ministre jusqu'au 8 décembre pour quitter le pouvoir, un ultimatum rejeté par Nikol Pachinian
«Nous voyons cela comme une persécution contre les minorités, une situation récurrente et dangereuse dans la région», affirme Hagop Terzian
«Certains parlent de défaite. D’autres, de victoire morale. Cette idée a toujours fait partie de l’inconscient collectif arménien», explique Vicken Patanian
L'échange a commencé dès lundi, selon la même source, qui précise que «le retour en Azerbaïdjan des prisonniers de guerre et des otages azerbaïdjanais a été assuré pendant la journée»
Les autorités arméniennes n'ont pas fait de commentaire à ce sujet dans l'immédiat
Les autorités séparatistes arméniennes du Nagorny Karabakh ont annoncé samedi que trois de leurs combattants avaient été blessés dans une attaque par les forces azerbaïdjanaises, en violation du cessez-le-feu négocié fin novembre sous l'égide de Moscou
Une force de paix russe de quelque 2.000 soldats a été déployée dans la région pour assurer le respect du cessez-le-feu
Paris, Moscou et Washington «exhortent l'Arménie et l'Azerbaïdjan à mettre à profit le cessez-le-feu actuel pour négocier un accord de paix durable et viable sous l'égide de la coprésidence du Groupe de Minsk»
Mais la Russie a joué un rôle crucial pour mettre fin aux combats récents entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, confirmant son statut d'arbitre régional