En première instance, il avait écopé de trois ans de prison, dont un ferme, sous bracelet électronique, de l'interdiction d'occuper un emploi public pendant cinq ans
A l'audience, il avait nié la quasi-totalité des faits reprochés, affirmant avoir agi "par réflexe" citoyen, mais n'hésitant pas "à donner des explications absurdes et irresponsables"
Le chargé de mission avait été identifié par le journal Le Monde le 18 juillet 2018 sur une vidéo où il apparaissait, avec un casque des forces de l'ordre, en train de brutaliser une femme et un homme
Le tribunal a prononcé des peines complémentaires de cinq ans d'interdiction de fonction publique pour Alexandre Benalla et dix ans d'interdiction de port d'arme
Il a été au cœur d'une tempête politique majeure du quinquennat Macron
Le tribunal de Paris se prononce vendredi après-midi sur le sort de l'ex-chargé de mission de l'Elysée Alexandre Benalla, poursuivi notamment pour des violences le 1er mai 2018
En juillet 2018, Benalla avait été identifié par le journal Le Monde sur une vidéo où il apparaissait avec un casque des forces de l'ordre, brutalisant une femme et un homme
Il encourt jusqu'à sept ans de prison et 100 000 euros d'amende
La juge d'instruction, chargée d'enquêter sur cette affaire de violences en marge de la manifestation du 1er mai 2018 dans la capitale, a signé lundi l'ordonnance, quasi conforme aux réquisitions du parquet de Paris
L'ex-chargé de mission de 29 ans, reconverti dans le privé, sera jugé pour «violences volontaires», «immixtion sans titre dans l'exercice d'une fonction publique» ou encore «port d'arme» ou «port public d'insigne» non-autorisé