La «majorité des harkis est restée en Algérie» après l'indépendance en 1962, indique Pierre Daum, un spécialiste du dossier qui a écrit «Le Dernier Tabou»
Selon Daum, la plupart des harkis se sont engagés dans l’armée français parce que leur famille était en train de mourir de faim dans les camps de concentrations créés par cette armée
Djellouli, «pensant que quelques minutes ne feraient pas de différence» avait quitté l'un des repaires de l'ALN dans les montagnes de Tlemcen, quand le bombardement les a visés
«la plupart de ceux qui ont été tués après le cessez-le-feu étaient des civils, à l'instar des Algériennes qui travaillaient comme femmes de ménage chez les colons»