Les États-Unis ont dit samedi être « gravement préoccupés par les atrocités signalées et la détérioration générale de la situation dans la région du Tigré en Éthiopie »
Dans un rapport rendu public vendredi, Amnesty International accuse l'armée érythréenne d'avoir massacré « des centaines de civils » en novembre 2020 au Tigré
Ceux qui ont choisi de rester sur place – la grande majorité des six millions d’habitants du Tigré – sont désormais confrontés à des pénuries de nourriture, de médicaments et d’eau potable
Dans une déclaration récente, un trio de partis d'opposition du Tigré a déclaré qu'au moins 50 000 civils ont été tués dans le conflit depuis novembre
Cette annonce intervient alors que le Conseil de sécurité de l'ONU a indiqué mercredi lors d'une réunion à huis clos espérer davantage d'accès humanitaire à la région
Le PAM a affirmé dans un communiqué avoir accepté, à la demande des autorités éthiopiennes, de fournir une aide alimentaire d'urgence à un million de personnes au Tigré
Le secrétaire d'Etat a aussi réclamé «un accès humanitaire immédiat, total et sans entraves afin d'éviter d'ultérieures pertes de vies humaines», selon un communiqué de son porte-parole
Il a néanmoins «réaffirmé le soutien des Etats-Unis au programme de réformes de l'Ethiopie et leur soutien aux prochaines élections nationales»
Si l’enregistrement est authentique, c'est la première déclaration publique en près de deux mois de Debretsion, en fuite depuis la prise de la capitale régionale Mekele
«Je vous appelle, où que vous soyez à vous organiser, à combattre, à faire en sorte que ceux qui ont atteint l'âge d'aller au combat le fassent, et ainsi réduire la durée de vie de l'ennemi», lance-t-il aux Tigréens
Au Tigré, des femmes auraient été obligées d'avoir des relations sexuelles pour obtenir des « biens de première nécessité »
« Je suis très inquiète des graves accusations de violences sexuelles dans la région du Tigré en Éthiopie », a déclaré jeudi Pramila Patten, représentante spéciale de l'ONU
Les trois hommes ont été tués «dans des échanges de tirs avec la sécurité personnelle de la clique criminelle», après «leur refus de se rendre»
Le TPLF avait indiqué sa volonté de poursuivre le combat et l'ONU a fait état de «combat localisés et de la poursuite de l'insécurité» dans plusieurs zones du Tigré
Les dirigeants du Front de libération du Peuple du Tigré (TPLF), parti qui dirigeait les institutions régionales après avoir détenu les leviers de pouvoir durant près de 30 ans à Addis Abeba, sont en fuite depuis la prise annoncée de Mekele
Les dirigeants du TPLF en fuite sont injoignables depuis presque deux semaines
Le Tigré, une région pauvre du nord de l'Ethiopie comptant 6 millions d'habitants, faisait déjà face à d'importants problèmes de sécurité alimentaire avant le début du conflit
Lundi, les Nations unies se sont plaintes de n'avoir toujours pas accès au Tigré, et de ne pouvoir ainsi évaluer l'ampleur de la crise humanitaire.
Cette zone était interdite à l’ONU depuis le lancement début novembre d'une opération militaire par le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed contre un parti défiant son pouvoir
«Nos collègues du Programme alimentaire mondial ont réussi à faire entrer un convoi hier (mardi). Dix-huit camions ont livré 570 tonnes de nourriture», a déclaré le porte-parole de l'ONU