Erythréens et nationalistes amhara nourrissent une animosité historique envers le Tigré.
Des habitants et des travailleurs humanitaires de diverses parties du Tigré ont affirmé à l'AFP - la plupart sous couvert d'anonymat pour des raisons de sécurité - que pillages et persécutions de civils se poursuivaient dans la région
Il s'agit du premier convoi du PAM entrant au Tigré depuis l'interruption fin août de l'acheminement de l'aide humanitaire en raison de la reprise des combats après cinq mois de trêve
Mi-octobre, le PAM estimait que 5,4 millions de personnes avaient besoin d'aide alimentaire au Tigré, soit environ 90% de ses quelque six millions d'habitants
L'accès à une partie du nord de l'Ethiopie, dont le Tigré, est interdit aux journalistes et il est donc impossible de vérifier ces assertions
La reprise des combats fin août avait interrompu le gros de l'acheminement de nourriture et de médicaments, déjà insuffisant auparavant, et la région est depuis plus d'un an privée de services de base
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres a «exhorté» les parties à «poursuivre les négociations sur les questions en suspens (...) pour parvenir à un règlement politique durable» et «remettre le pays sur la voie de la paix»
L'accord a été conclu moins de 48 heures avant le triste deuxième anniversaire du déclenchement du conflit, après neuf jours de discussions sous l'égide de l'Union africaine à Pretoria
Les détails des dispositions de l'accord et de sa mise en œuvre n'ont pas été dévoilés dans l'immédiat
La guerre a provoqué une catastrophe humanitaire dans le nord de l'Ethiopie, déplaçant plus de deux millions d’Ethiopiens et plongeant des centaines de milliers de personnes dans des conditions proches de la famine, selon l'ONU
La porte-parole de la Commission de l'UA, Ebba Kalondo, a indiqué lundi qu'«aucune limite de date n'avait été fixée aux pourparlers»
Peu de détails ont filtré sur le contenu et les éventuels progrès des discussions, en vue d'une d'une cessation des hostilités sollicitée par l'UA et l'ONU
Après cinq mois de trêve, les combats ont repris le 24 août
Les forces éthiopiennes et érythréennes ont annoncé ces dernières semaines s'être emparées de plusieurs villes dont Shire, une des principales du Tigré