La ministre française de la Mer, Annick Girardin, a affirmé mardi que la France était prête à recourir à des « mesures de rétorsion » si les autorités britanniques continuaient à restreindre l'accès des pêcheurs français à ces eaux
Dans un communiqué publié mardi, le gouvernement de Jersey a assuré avoir « octroyé les licences de pêche conformément à l'accord commercial » conclu entre Bruxelles et Londres fin décembre
Depuis que la République d'Irlande s'est affranchie de la domination britannique le 3 mai 1921, l'existence de l'Irlande du Nord, créée au même moment et rattachée à la Grande-Bretagne, s'est retrouvée au centre d'un bras de fer parfois sanglant
Aujourd'hui encore, les républicains désignent souvent leur province comme "le nord de l'Irlande" et qualifient sa création de "partition", selon la croyance profondément ancrée que la frontière a été imposée de manière illégitime
Le résultat du vote, qui ne sera officiellement communiqué que mercredi à 09H00 (07H00 GMT), ne fait guère de doute. «Je m'attends à ce que le texte soit voté au moins à la majorité des trois quarts», affirme le social-démocrate allemand Bernd Lange
Le feu vert des eurodéputés sur cet accord conclu in extremis le 24 décembre dernier était devenu urgent: l'application provisoire du texte, effective depuis le début de l'année, s'achève vendredi. Et le Royaume-Uni exclut toute prolongation
Point d'achoppement jusqu'au bout des négociations sur le Brexit, l'accord sur la pêche tarde encore à se mettre en place
Il prévoit notamment que les Britanniques délivrent des licences pour la zone des 6-12 milles marins au large de leurs côtes, où les pêcheurs européens se rendaient traditionnellement
Masqués, coiffés de cagoules, ils ont catapulté des pierres, briques, pétards et bouteilles en direction des barrages érigés par la police anti-émeutes à l'aide de leurs Land Rover blindées
Le Brexit est venu fragiliser le délicat équilibre dans la province, en nécessitant l'introduction des contrôles douaniers entre Royaume-Uni et Union européenne