À l'ouest de Téhéran, des manifestants ont lancé des projectiles sur les forces de sécurité près d'un rond-point important de la ville de Hamedan
Malgré les fortes perturbations de l'Internet et le blocage par les autorités d'Instagram et WhatsApp, des Iraniens se sont rassemblés samedi dans les rues d'Ardabil, dans le nord-ouest du pays
Blinken a salué «le courage remarquable à travers l'Iran montré par des femmes, des jeunes et beaucoup d'autres pour défendre leurs droits fondamentaux»
Le président iranien Ebrahim Raïssi a accusé jeudi les Etats-Unis de mener «une politique de déstabilisation» contre la République islamique
«Vendredi vers 05h00 (01h30 GMT) dans la ville de Beyrom, deux personnes à moto, qui écrivaient des slogans, ont été prises en chasse par les deux officiers», a indiqué à Irna le chef du pouvoir judiciaire de la province de Fars, Kazem Moussavi
Mais les deux officiers sont tombés «en martyrs, en service», atteints «à la tête et à la poitrine» par les tirs des deux motards, a ajouté l’agence officielle
L'indignation provoquée par le décès le 16 septembre de Mahsa Amini a déclenché la plus grande vague de manifestations et de violence en Iran depuis les protestations de 2019
Depuis, des jeunes femmes, étudiantes et écolières sont les fers de lance des manifestations au cours desquelles elles scandent des slogans antigouvernementaux, mettent le feu à leur foulard et affrontent les forces de sécurité
Une nouvelle fois, le pouvoir en Iran a mis en cause les Etats-Unis, son ennemi juré. «Washington et ses alliés ont recours à une politique de déstabilisation vouée à l'échec», a déclaré l'ultraconservateur Raïssi
Les autorités iraniennes affirment que Mahsa Amini est décédée des suites d'une maladie et non de «coups», d'après un rapport médical rejeté par son père. Son cousin a affirmé qu'elle était décédée après «un violent coup à la tête»