«Nous sommes aux côtés» des «femmes courageuses» qui manifestent en Iran, affirme Biden

Joe Biden s'est rendu à Irvine, dans le sud de Californie, pour prononcer un discours sur un tout autre sujet, le coût de la santé aux Etats-Unis (Photo, AFP).
Joe Biden s'est rendu à Irvine, dans le sud de Californie, pour prononcer un discours sur un tout autre sujet, le coût de la santé aux Etats-Unis (Photo, AFP).
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Publié le Samedi 15 octobre 2022

«Nous sommes aux côtés» des «femmes courageuses» qui manifestent en Iran, affirme Biden

  • «J'ai été sidéré de ce que cela avait éveillé en Iran. Cela a éveillé quelque chose qui, je pense, ne se taira pas avant un long, long moment.»
  • «L'Iran doit mettre fin à la violence contre ses propres citoyens qui exercent simplement leurs droits fondamentaux», a-t-il réclamé

IRVINE: "Nous sommes aux côtés des citoyens, des courageuses femmes d'Iran", a dit vendredi Joe Biden, se disant "sidéré" par les manifestations en cours dans le pays, lors d'un déplacement en Californie.

Le président américain a évoqué la mort de Mahsa Amini et dit: "J'ai été sidéré de ce que cela avait éveillé en Iran. Cela a éveillé quelque chose qui, je pense, ne se taira pas avant un long, long moment."

Joe Biden s'est rendu à Irvine, dans le sud de Californie, pour prononcer un discours sur un tout autre sujet, le coût de la santé aux Etats-Unis.

Mais à la vue d'un groupe de manifestants dont certains brandissaient des pancartes "Free Iran", il a d'abord évoqué la contestation qui traverse l'Iran depuis la mort le 16 septembre d'une Kurde iranienne de 22 ans, Mahsa Amini, trois jours après son arrestation pour infraction au code vestimentaire.

Les femmes "doivent pouvoir porter ce qu'elles veulent porter, bon Dieu", a dit Joe Biden.

"L'Iran doit mettre fin à la violence contre ses propres citoyens qui exercent simplement leurs droits fondamentaux", a-t-il réclamé.

Au diapason de Joe Biden, l'exécutif américain a affiché de manière plus visible vendredi son soutien aux manifestations en Iran.

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a reçu des représentants de la diaspora iranienne, tandis que la vice-présidente Kamala Harris a convié l'actrice et activiste Nazanin Boniadi.

"Nous assistons à quelque chose de remarquable à travers tout le pays, mené prioritairement par des femmes et des jeunes", a dit le chef de la diplomatie américaine.

Kamala Harris a elle déclaré dans un communiqué que "le courage de ces femmes (l')avait inspirée comme il a inspiré le monde" et a promis à son invitée l'aide de Washington pour "assurer que ces voix importantes soient entendues, y compris en rendant plus facile l'accès à internet" en Iran.


Jeddah se pare de mille feux à l'occasion de la fête nationale

À l'occasion de la fête nationale, les habitants et les visiteurs ont pu découvrir la culture saoudienne dans toute sa splendeur à Djeddah. (Photo AN)
À l'occasion de la fête nationale, les habitants et les visiteurs ont pu découvrir la culture saoudienne dans toute sa splendeur à Djeddah. (Photo AN)
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  • Les festivités ont débuté par un spectacle folklorique saoudien au Jeddah Yacht Club, avec des danses et des costumes traditionnels qui rendaient hommage aux traditions du pays.
  • L'événement comprenait une variété d'activités inspirées par l'héritage saoudien, telles qu'un coin henné, de la peinture sur visage et des cadeaux pour la fête nationale.

JEDDAH : Au cours du week-end de la fête nationale, les résidents et les visiteurs ont eu droit à une vibrante démonstration de la culture saoudienne à Jeddah et dans tout le Royaume, un spectacle du riche patrimoine de la nation à travers divers événements familiaux.

À Djeddah, les festivités ont débuté par un spectacle folklorique saoudien au Jeddah Yacht Club, avec des danses et des costumes traditionnels qui rendaient hommage aux traditions du pays.

Cette célébration de quatre jours a été conçue pour rassembler la communauté, en encourageant un esprit d'unité et de fierté.

L'un des temps forts de la promenade de Jeddah a été la prestation d'un groupe de musique des forces navales royales, qui a diverti la foule. L'événement comprenait une série d'activités attrayantes inspirées par l'héritage saoudien, telles qu'un coin henné, du maquillage et des cadeaux pour la fête nationale.

Hamza Mohammed, un artiste saoudien qui a travaillé sur une peinture en direct lors de l'événement, a déclaré à Arab News : « La célébration de cette occasion nationale spéciale est une affirmation de mon rôle en tant qu'artiste créatif, qui consiste à présenter la musique traditionnelle saoudienne d'une manière contemporaine.

Le café Art Dose a organisé des activités au Yacht Club et à la marina de Jeddah, notamment des dessins humoristiques, des maquillages, des performances artistiques et une fresque interactive.

Aliya Mahmoud, qui est venue avec sa famille, a déclaré : « Assister aux célébrations de la fête nationale me remplit de fierté : « Assister aux célébrations de la fête nationale me remplit de fierté. Les expositions animées de notre culture et de nos traditions mettent véritablement en valeur notre riche patrimoine et permettent à nos enfants d'apprendre l'histoire.

« Il est réconfortant de voir les familles et les amis s'unir pour célébrer ce que signifie être Saoudien. Des moments comme celui-ci, où notre communauté brille, sont quelque chose que je chéris profondément ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Les bombes israéliennes terrorisent le sud Liban: l’inquiétude gagne Beyrouth

De la fumée s'échappe d'un site visé par un bombardement israélien dans le village de Burj el-Shmali, au sud du Liban, le 23 septembre 2024. (Photo AFP)
De la fumée s'échappe d'un site visé par un bombardement israélien dans le village de Burj el-Shmali, au sud du Liban, le 23 septembre 2024. (Photo AFP)
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  • L'inquiétude a gagné la capitale, Beyrouth, jusque-là épargnée par le conflit entre le Hezbollah pro-iranien et Israël, des habitants recevant des avertissements israéliens sur leurs portables et leurs lignes fixes.
  • "Les blessés arrivent sans arrêt. La situation est très difficile, je ne peux pas recenser les victimes, les blessés sont dans la rue", dit un employé de l'hôpital public de Tebnine, dans le sud du Liban.

Blessés arrivant en masse aux hôpitaux, habitants fuyant à la hâte: la terreur règne lundi dans le sud du Liban sur lequel l'aviation israélienne a lâché un tapis de bombes, faisant au moins 182 morts.

L'inquiétude a gagné la capitale, Beyrouth, jusque-là épargnée par le conflit entre le Hezbollah pro-iranien et Israël, des habitants recevant des avertissements israéliens sur leurs portables et leurs lignes fixes.

"C'est une catastrophe, un massacre", affirme à l'AFP Jamal Badrane, un médecin de l'hôpital du Secours populaire à Nabatiyé, une ville du sud.

"Les frappes n'arrêtent pas, ils nous ont bombardés alors qu'on retirait des blessés" d'une autre zone du sud.

Le ministère de la Santé a annoncé que les raids incessants depuis le matin sur le sud du pays avaient fait 182 morts et plus de 700 blessés, le bilan le plus lourd en près d'un an de violences.

L'armée israélienne a de son côté indiqué avoir ciblé lundi plus de 300 sites du Hezbollah au Liban.

"Les blessés arrivent sans arrêt. La situation est très difficile, je ne peux pas recenser les victimes, les blessés sont dans la rue", dit un employé de l'hôpital public de Tebnine, dans le sud du Liban, qui n'a pas donné son nom.

- Embouteillages -

Les raids incessants ont poussé des centaines d'habitants du sud, qui jusque-là étaient demeurés chez eux malgré les bombardements quotidiens, à fuir.

Dans la ville côtière de Tyr, plus au sud, "des centaines de personnes sont arrivées" dans une école abritant des déplacés, a indiqué Bilal Kachmar, un responsable de l'organisme de gestion des catastrophes, d'autres "campent dans la rue".

"D'autres sont assis dans la rue et attendent" d'être logés, a-t-il ajouté.

Des centaines de voitures transportant des familles étaient coincées dans des embouteillages à Saïda, la grande ville du sud, selon des photographes de l'AFP.

Nazir Rida, un journaliste, a précipitamment quitté Beyrouth pour aller sous les bombes chercher sa famille, qui habite dans le village de Babiliyé.

"Personne ne s'attendait à cette escalade soudaine. Notre village était jusqu'à présent à l'abri des bombardements", dit-il à l'AFP, alors qu'il est pris dans l'embouteillage à Saïda.

"Je suis allé à mon travail à Beyrouth et j'ai laissé mes enfants dans le village, considéré plus sûr que la banlieue sud de Beyrouth".

Ce bastion du Hezbollah où il réside a été visé vendredi par une frappe meurtrière visant un chef militaire du Hezbollah, qui a fait 45 tués dont de nombreux civils.

Le ministre de l'Education, Abbas Halabi, a annoncé la fermeture des écoles mardi dans tout le pays.

"Les bombes sont tombées dans un quartier où se trouvent des écoles à Nabatiyé", dit Azraa Kanso, une institutrice de cette ville.

"Si les élèves venaient à l'école (..) cela aurait provoqué le chaos".

- Bâtiments évacués -

La panique a gagné la capitale où des habitants et des bureaux ont reçu des messages d'avertissement israéliens.

"J'ai reçu un message sur mon téléphone portable disant +si vous êtes dans un bâtiment où se trouve des armes du Hezbollah, éloignez-vous du village jusqu'à nouvel ordre", a déclaré à l'AFP Khaled, un habitant de la capitale qui n'a pas voulu donner son nom de famille.

Le même message, enregistré, est parvenu sur des lignes fixes à plusieurs bureaux, dont celui du ministre de l'Information Ziad Makary, situé dans une zone abritant plusieurs ministères dans la capitale.

"Le téléphone fixe a sonné (...) quand l'assistante du ministre a répondu, elle a entendu un message enregistré demandant (au personnel) d'évacuer le bâtiment sous peine de se retrouver sous les bombardements", a indiqué le bureau du ministre.

La radio officielle libanaise, située dans le même bâtiment, a reçu un message similaire et l'immeuble a été évacué, a constaté un photographe de l'AFP.

Un immeuble de bureau du quartier commerçant de Hamra a également été évacué après de tels messages.

Le ministre de l'Information a dénoncé une "guerre psychologique" d'Israël.

Des écoles et des crèches du centre de Beyrouth ont demandé aux parents de venir chercher leurs enfants en milieu de journée, selon des parents d'élèves.


Liban : Fermeture des écoles lundi et mardi dans les zones ciblées par Israël

De la fumée s'échappe du site des frappes aériennes israéliennes dans le village libanais de Jibal el Botm, près de la frontière israélo-libanaise, le 23 septembre 2024. (Photo AFP)
De la fumée s'échappe du site des frappes aériennes israéliennes dans le village libanais de Jibal el Botm, près de la frontière israélo-libanaise, le 23 septembre 2024. (Photo AFP)
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  • Le ministre de l'Education libanais, Abbas Halabi, a annoncé la fermeture des écoles lundi et mardi dans les zones ciblées par les frappes israéliennes,.

BEYROUTH : Le ministre de l'Education libanais, Abbas Halabi, a annoncé la fermeture des écoles lundi et mardi dans les zones ciblées par les frappes israéliennes, dans le sud et l'est du pays, et dans la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah.

Dans un communiqué, le ministre a décrété "la fermeture des écoles publiques et privées" lundi et mardi dans le sud et l'est du pays, cible d'intenses frappes israéliennes, ainsi que dans la banlieue sud de Beyrouth, visée vendredi par un raid meurtrier, en raison "de la situation militaire et sécuritaire".