Le captagon a fait de la Syrie le narco-Etat le plus récent du monde et ce commerce s'est profondément enraciné au Liban voisin dont l'économie s'est effondrée
La drogue commence son voyage dans les zones de non-droit entre la Syrie et le Liban
La cargaison de drogue était «dissimulée à l’intérieur d’un conteneur de marchandises, à bord d’un navire de transport maritime battant pavillon d’un pays européen en provenance du Liban et à destination d'un pays de l’Afrique de l’Ouest»
«Les perquisitions (...) ont permis la découverte et la saisie de substances psychotropes dissimulées à l’intérieur de barils contenant des produits de consommation, soit au total 2.018.500 comprimés de Captagon»
Les autorités ont été prévenues et ont arrêté un individu après avoir localisé l’adresse du destinataire
La Zatca a confirmé qu’elle continuerait à renforcer le contrôle des importations et des exportations du Royaume et à réprimer les tentatives de contrebande
Les forces de sécurité syriennes ont tout d'abord saisi 249 kilogrammes de captagon, une drogue de la famille des amphétamines, dissimulés dans des machines industrielles prêtes à l'exportation dans le port de Lattaquié
Les autorités syriennes n'ont pas précisé la date de la saisie, l'identité des hommes arrêtés ou la destination de la cargaison
Dans un entrepôt, la Sûreté nationale a mis la main sur «environ 6,2 millions de comprimés» qui devaient être écoulés «dans des secteurs de Bagdad et dans d'autres provinces»
«Quatre suspects originaires de pays arabes ont été arrêtés» et leurs «aveux» ont permis d'arrêter «trois Irakiens qui faisaient partie du réseau»
Au Liban, les milices et les gangs qui opèrent dans les zones contrôlées par le Hezbollah produisent jusqu’à 600 000 comprimés de Captagon par semaine
Pour le régime d’Al-Assad, le commerce de drogues représente désormais une bouée de sauvetage pour une économie ravagée par une décennie de guerre civile