Trois trentenaires qui ont reconnu le vol ont été condamnés pour l'un à quatre ans de prison dont deux ans ferme, pour les deux autres à trois ans de prison dont 18 mois ferme
La «jeune fille triste», revendiquée par le street-artist à l'identité mystérieuse, avait été peinte au pochoir en juin 2018 dans le passage Saint-Pierre-Amelot
D'une voix forte et claire, Jesse Hughes a rappelé comment, «au milieu du concert», il avait entendu des tirs: «je savais ce qui allait arriver, je sentais la mort se rapprocher de moi»
Ce soir-là, «90 de mes amis ont été tués de manière haineuse devant nous», témoigne-t-il avec émotion. «Tous ceux qui étaient au concert ce soir-là étaient mes amis»
Trois extraits audio recueillis par un dictaphone resté ouvert pendant l'attaque - l'entrée des assaillants au Bataclan, des échanges entre la police et des assaillants et enfin l'assaut final - seront diffusés à l'audience
Des avocats ont fait part de leur refus de la diffusion d'images et de son au nom de la dignité des victimes. D'autres ont indiqué qu'ils n'y étaient pas opposés mais sous condition en demandant notamment le huis clos
Zemmour, qui ne cache pas ses ambitions présidentielles, s'est rendu samedi soir devant le Bataclan où il a réitéré ses critiques envers l'ancien chef de l'Etat
François Hollande s'est vivement élevé dimanche sur Radio J contre des déclarations "infondées, indécentes et indignes"
Les responsables musulmans ont déposé une gerbe de fleurs devant la Grande Mosquée de Paris, un jour avant la tenue d’une commémoration plus large
«C’est pour montrer notre solidarité avec les victimes que nous avons proposé de nous réunir ici ce vendredi, jour important pour les musulmans», a déclaré le recteur de la Mosquée de Paris, Chems-Eddine Hafiz
Le plus jeune des accusés au procès des attaques djihadistes du 13 novembre 2015, Hamza Attou, 27 ans, est l'un des trois hommes à comparaître libre sous contrôle judiciaire
Les interrogatoires des accusés sur le fond du dossier et sur leur rapport à la religion ne sont prévus qu'en 2022
«Mon point de vue, c'est que montrer ces images fait souffrir les victimes, jouir les bourreaux et ne permet jamais pour ceux qui n'y étaient pas d'arriver à se représenter ce qui a été vécu»
«Je suis convaincu que tous les témoignages portés ici, cette horreur, cette douleur, permettent plus encore que l'image et le son de prendre la mesure des ravages»