Le cortège s'est mis en route aux alentours de 14H00 derrière une banderole sur laquelle était écrit «Intensification des gestes barricades»
Cette manifestation, dont les premières éditions fin novembre et en décembre avaient rassemblé plusieurs milliers de personnes, était organisée à l'appel d'un collectif d'associations, partis politiques et syndicats réclamant le «retrait total de la loi S
A Paris, quelques centaines de manifestants se sont rassemblés devant le Conseil d'Etat à l'appel des «gilets jaunes», encadrés par des forces de l'ordre présentes en masse, avant de prendre la direction du Pont des Arts
«Globalement, je ne suis pas d'accord avec le tournant sécuritaire que prend le gouvernement», a expliqué dans le cortège Sercan Gulubay, dénonçant une «loi liberticide»
Plus d'une heure trente après le départ de la manifestation, des projectiles ont été lancés sur les forces de l'ordre, qui ont répliqué en faisant usage de gaz lacrymogènes
«Tout le monde déteste la police», «anti anti anticapitalistes», ont notamment scandé certains participants
Cette rencontre s'est déroulée la veille de manifestations prévues samedi à Paris et dans toute la France à l'appel de ces organisations, qui représentent également le collectif #StopLoiSécuritéGlobale
Des manifestations sont programmées dans «80 villes» de l'Hexagone, a indiqué M. Poupard, et à Paris où les chômeurs et les précaires se joindront à ces «marches de libertés et des justices»
La majorité va proposer «une nouvelle écriture complète» du contesté article 24 de la proposition de loi sur la «sécurité globale», a annoncé lundi le patron du groupe LREM Christophe Castaner
Cette nouvelle rédaction «sera conduite dans le cadre d'un travail collectif aux trois groupes de la majorité» (LREM, Agir et MoDem), a-t-il ajouté
La présidente du Rassemblement national Marine Le Pen a dénoncé lundi le "désordre récurrent qui s'installe" en France
Selon le dernier bilan du ministère de l'Intérieur, 98 policiers et gendarmes ont été blessés et 81 personnes ont été interpellées samedi lors des manifestations contre le texte "Sécurité globale"
Comment sortir du piège de «l'article 24», qui prévoit de pénaliser la diffusion malveillante d'images de policiers?
L'avenir de l'article litigieux est désormais plus qu'incertain: certes, il ne sera pas réécrit par une commission, tel que l'avait d'abord indiqué le Premier ministre Jean Castex, sur une proposition de Gérald Darmanin, et qui a suscité une bronca parlem