Les deux hommes se sont félicités, durant l'entretien téléphonique, du "développement des relations entre les deux pays"
Deux poids lourds du Moyen-Orient, les deux pays qui ont longtemps soutenu des camps adverses dans des conflits régionaux, multiplient depuis les signes de rapprochement.
Pouria Zeraati a déclaré que le déménagement était une décision « réticente » mais nécessaire
Selon un rapport de Reporters sans frontières, près de 90 % des journalistes iraniens ont déclaré avoir été victimes de menaces ou de harcèlement en ligne au cours des cinq dernières années.
M. Bakheri, l'un des principaux négociateurs nucléaires iraniens, participera à deux réunions importantes : l'une sur la Palestine et l'autre sur le multilatéralisme.
La discussion sur la Palestine s'inscrira dans le cadre de la réunion sur le Moyen-Orient du 17 juillet, au cours de laquelle Tor Wennesland, coordinateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient, interviendra.
"La République islamique d'Iran a toujours soutenu la résistance des peuples de la région contre le régime sioniste illégitime", a déclaré M. Pezeshkian
L'élection présidentielle iranienne, prévue en 2025, a été précipitée par la mort du président Ebrahim Raïssi dans un accident d'hélicoptère en mai.
"La cérémonie d'investiture du président aura lieu le 4 ou 5 août", a indiqué l'agence de presse officielle IRNA, citant Mojtaba Yosefi, membre de la présidence du Parlement. Il aura ensuite "15 jours pour présenter les ministres pour un vote de confiance
M. Pezeshkian, un réformateur de 69 ans, a remporté vendredi le second tour de l'élection présidentielle contre l'ultraconservateur Saeed Jalili.
Le scrutin est suivi avec attention à l'étranger alors que l'Iran, poids-lourd du Moyen-Orient, est au coeur de plusieurs crises géopolitiques.
"Les gens sont mécontents de nous", les responsables, a déclaré M. Pezeshkian. "Lorsque 60% de la population ne participe pas (à une élection), cela signifie qu'il y a un problème" avec le gouvernement, a-t-il argué.
Le second tour de la présidentielle en Iran s'annonce très indécis et son issue est liée à la mobilisation des partisans du "changement" promis par le candidat réformiste Massoud Pezeshkian opposé à l'ultraconservateur Saïd Jalili.
Les problèmes économiques et sociaux, liés notamment à une forte inflation, font partie des préoccupations majeures des électeurs, qui s'inquiètent aussi de l'implication de l'Iran dans les crises internationales.
Aucun des deux candidats n'ayant obtenu la majorité absolue, un second tour est nécessaire, pour la deuxième fois seulement en 14 élections présidentielles depuis 1979
La participation, à environ 40% selon les autorités, a été encore plus faible que pour la présidentielle de 2021 et pour les législatives de mars
Comme il est de tradition, le guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, a été l'un des premiers à voter devant des dizaines de caméras dans un bureau de Téhéran
La surprise pourrait provenir du seul candidat réformateur, Massoud Pezeshkian, un député de 69 ans qui était quasi-inconnu lorsqu'il a été autorisé à concourir par le Conseil des Gardiens