Iran: le président élu affirme son soutien au Hezbollah face à Israël

L'élection présidentielle iranienne, prévue en 2025, a été précipitée par la mort du président Ebrahim Raïssi dans un accident d'hélicoptère en mai.
L'élection présidentielle iranienne, prévue en 2025, a été précipitée par la mort du président Ebrahim Raïssi dans un accident d'hélicoptère en mai.
Short Url
Publié le Lundi 08 juillet 2024

Iran: le président élu affirme son soutien au Hezbollah face à Israël

  • "La République islamique d'Iran a toujours soutenu la résistance des peuples de la région contre le régime sioniste illégitime", a déclaré M. Pezeshkian
  • L'élection présidentielle iranienne, prévue en 2025, a été précipitée par la mort du président Ebrahim Raïssi dans un accident d'hélicoptère en mai.

TEHERAN : Le président élu iranien, Massoud Pezeshkian, a souligné lundi le soutien de la République islamique au Hezbollah libanais, décriant les "politiques bellicistes et criminelles" d'Israël à l'encontre des Palestiniens et d'autres peuples de la région.

"La République islamique d'Iran a toujours soutenu la résistance des peuples de la région contre le régime sioniste illégitime", a déclaré M. Pezeshkian en référence à Israël, dans un message adressé au chef du puissant mouvement libanais, Hassan Nasrallah, diffusé par l'agence de presse nationale IRNA.

"Le soutien à la résistance est ancré dans les politiques fondamentales de la République islamique d'Iran", ajoute le réformateur M. Pezeshkian, qui a remporté samedi la présidentielle face à l'ultraconservateur Saïd Jalili.

Il exprime sa confiance dans le "mouvement de résistance" pour ne pas permettre à Israël, ennemi juré de l'Iran, "de poursuivre ses politiques bellicistes et criminelles" contre la Palestine et d'autres nations de la région.

Le porte-parole de la diplomatie iranienne, Nasser Kanani, avait auparavant déclaré que la République islamique "n'hésitera pas à soutenir la nation libanaise et la sécurité de ce pays au moment opportun".

"Le régime sioniste doit être conscient des conséquences de toute action aventureuse dans la région, en particulier à l'égard du Liban", a-t-il ajouté.

Israël et le Hezbollah, allié du Hamas, échangent presque quotidiennement des tirs des deux côtes de la frontière israélo-libanaise depuis le début de la guerre à Gaza, faisant redouter le déclenchement d'un nouveau conflit régional.

L'élection présidentielle iranienne, prévue en 2025, a été précipitée par la mort du président Ebrahim Raïssi dans un accident d'hélicoptère en mai.

M. Nasrallah avait félicité samedi M. Pezeshkian pour son élection, soulignant le rôle de Téhéran en tant que soutien "fort" des groupes de "résistance" dans la région.

Le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, avait lui estimé que le résultat du scrutin constituait un "message clair de demande de changement et d'opposition" de la part du peuple iranien.

L'Iran avait mené une attaque inédite aux drones et aux missiles contre Israël le 13 avril, affirmant avoir agi en "légitime défense" après l'attaque qui a détruit son consulat à Damas le 1er avril et coûté la vie à sept de ses militaires dont deux hauts gradés.

Israël n'a ni confirmé ni démenti son implication dans cette frappe.


Turquie: la lutte contre l'inflation reste inefficace, reprochent des experts

Des pêcheurs sur le bosphore avec leurs bateaux à Istanbul le 18 septembre 2024. (AFP)
Des pêcheurs sur le bosphore avec leurs bateaux à Istanbul le 18 septembre 2024. (AFP)
Short Url
  • Bien que ralentie officiellement à 49,38% sur un an, en septembre, l'inflation court toujours en Turquie où elle est même devenue "chronique" malgré les efforts des autorités
  • La Turquie est prise dans une spirale de l'inflation alimentée par la dépréciation de la livre turque depuis deux ans, avec des pics à 85,5% en octobre 2022 et encore à 75,45% en mai

ANKARA: Bien que ralentie officiellement à 49,38% sur un an, en septembre, l'inflation court toujours en Turquie où elle est même devenue "chronique" malgré les efforts des autorités, selon les économistes interrogés par l'AFP.

La Turquie est prise dans une spirale de l'inflation alimentée par la dépréciation de la livre turque depuis deux ans, avec des pics à 85,5% en octobre 2022 et encore à 75,45% en mai.

Les statistiques officielles sont contestées par les économistes indépendants du Groupe de recherche sur l'inflation en Turquie (Enag), qui ont estimé l'inflation sur un an à 88,63% en septembre.

Ankara espère cependant ramener l'inflation à 17,6% fin 2025 et à moins de 10% en 2026, selon le ministre des Finances Mehmet Simsek.

Le président Recep Tayyip Erdogan s'est félicité récemment d'avoir "entamé le processus de désinflation permanente". "Les temps difficiles sont derrière nous", a-t-il dit.

Mais pour les économistes interrogés par l'AFP, l'envolée des prix à la consommation est devenue "chronique" dans le pays.

"La hausse des prix sur un mois est toujours élevée, à 2,97% pour la Turquie et 3,9% pour Istanbul. On ne peut parler d'une réussite ici", affirme Mehmet Sisman, professeur d'économie à l'Université de Marmara à Istanbul.

"On tente de faire baisser l'inflation uniquement par la politique monétaire et la hausse des taux d'intérêt. Or cela étouffe l'économie", ajoute-t-il.

- "Trous noirs" -

A rebours des théories économiques classiques, le chef de l'Etat a longtemps défendu la baisse des taux d'intérêt en invoquant les préceptes de l'islam, qui interdit l'usure. Mais après sa réélection, en mai 2023, il a laissé le champ libre à la banque centrale pour relever son principal taux directeur de 8,5 à 50% entre juin 2023 et mars 2024 afin d'endiguer l'inflation.

Le taux est demeuré inchangé en septembre pour le sixième mois consécutif.

"La lutte contre l'inflation s'articule autour des priorités du secteur financier. Ainsi, elle se fait de manière indirecte et génère des incertitudes", dénonce Erinç Yeldan, professeur d'économie à l'Université Kadir Has à Istanbul.

Pour Yakup Kuçukkale, professeur d'économie à l'Université technique de la Mer noire, la hausse des taux d'intérêt ne peut suffire à venir à bout de l'inflation sans remédier aux "trous noirs" du budget.

L'expert dénonce un "déficit budgétaire à un niveau record" de 129,6 milliards de livres turques (3,45 milliards d'euros) en août 2024, selon le ministère des Finances.

"M. Simsek l'explique par les dépenses liées à la reconstruction des régions touchées par le séisme de février 2023 (qui a fait plus de 53.000 morts, NDLR). Mais le vrai trou noir réside dans les coûteux contrats de partenariat public-privé", affirme-t-il.

Critiqués par l'opposition pour être souvent accordés aux entreprises proches du pouvoir, ces contrats d'infrastructures - construction et gestion d'autoroutes, ponts, hôpitaux ou aéroports - s'accompagnent de garanties avantageuses pour les prestataires, comme la compensation par l'Etat de leurs revenus en cas de manque d'utilisateurs.

"On devrait remettre en question ces contrats qui pèsent sur le budget car les compensations sont indexées sur le dollar ou l'euro", relève M. Kuçukkale.

Les mesures anti-inflation visent aussi essentiellement les ménages aux faibles revenus, dénonce-t-il, dont le salaire minimum n'a pas été relevé depuis janvier. "Or ces groupes ont déjà un faible pouvoir d'achat. Pour faire baisser la demande, il faudrait viser les groupes aux revenus élevés, mais il n'existe presque aucune mesure dans ce sens", regrette-t-il.

Des "mesures d'austérité", telle la suppression du ménage dans les écoles publiques, touchent encore les plus défavorisés et renforcent les inégalités, relève aussi M. Yeldan.

L'économiste préconise "un impôt sur la fortune, sur les transactions financières ou les revenus immobiliers".

Mais le parti au pouvoir, l'AKP (Parti de la justice et du développement, islamo-conservateur), ne peut prendre ces mesures car "il s'appuie sur un système de rentes distribuées aux compagnies progouvernementales", affirme-t-il.

Selon une étude publiée par l'Université privée Koç, les ménages s'attendent à une inflation annuelle de 94% en fin d'année, bien au-dessus des prévisions de la banque centrale.

"La hausse des prix vécue par les classes moyennes et modestes est plus poignante car elle concerne les produits et services essentiels comme l'alimentation, le logement ou l'éducation, où l'inflation reste très élevée", rappelle M. Sisman.


Biden appelle Israël à épargner les sites pétroliers iraniens, Trump à viser le nucléaire

Le président américain Joe Biden s'exprime lors de la conférence de presse quotidienne à la Maison Blanche à Washington, DC, le 4 octobre 2024. (AFP)
Le président américain Joe Biden s'exprime lors de la conférence de presse quotidienne à la Maison Blanche à Washington, DC, le 4 octobre 2024. (AFP)
Short Url
  • Le président américain Joe Biden a déconseillé vendredi à Israël de s'en prendre aux sites pétroliers iraniens, tandis que le candidat républicain Donald Trump est allé jusqu'à leur suggérer de frapper les installations nucléaires
  • Lors d'une intervention surprise devant la presse à la Maison Blanche, Joe Biden a estimé que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ferait bien de "se rappeler" de l'aide apportée à son pays par les Etats-Unis

WASHINGTON: Le président américain Joe Biden a déconseillé vendredi à Israël de s'en prendre aux sites pétroliers iraniens, tandis que le candidat républicain Donald Trump est allé jusqu'à leur suggérer de frapper les installations nucléaires.

Lors d'une intervention surprise devant la presse à la Maison Blanche, Joe Biden a estimé que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ferait bien de "se rappeler" de l'aide apportée à son pays par les Etats-Unis, allié numéro un et soutien militaire d'Israël.

"Si j'étais à leur place, j'envisagerais d'autres options que frapper des champs de pétrole" en Iran, a-t-il déclaré, comme on lui demandait d'expliciter ses commentaires de la veille sur des discussions entre Washington et Israël sur la possibilité de telles frappes.

Les Israéliens, a-t-il poursuivi, "n'ont pas déterminé ce qu'ils allaient faire" après le lancement massif de missiles contre Israël par l'Iran mardi.

Son prédécesseur Donald Trump, candidat à l'élection présidentielle du 5 novembre, a au contraire affirmé vendredi qu'Israël devrait "frapper" les installations nucléaires iraniennes.

S'exprimant en Caroline du Nord, l'ancien président a évoqué une question posée à Joe Biden en milieu de semaine sur la possibilité qu'Israël vise des installations nucléaires iraniennes.

"Ils lui ont posé cette question, la réponse aurait dû être +frappez d'abord le nucléaire et occupez-vous du reste plus tard+", a lancé Donald Trump.

Le républicain s'était jusqu'ici montré particulièrement silencieux sur le récent embrasement au Proche-Orient.

Il a simplement publié un communiqué cinglant en début de semaine, tenant Joe Biden et la vice-présidente Kamala Harris, sa rivale à la présidentielle, pour responsables de l'explosion des tensions.

- "Mobiliser le reste du monde" -

Le présient Biden s'apprête à quitter le pouvoir dans un contexte de crise, avec une situation explosive au Moyen-Orient. Vendredi, le dirigeant démocrate a répété qu'il faisait tout pour éviter une guerre totale dans la région, où Israël mène des frappes au Liban contre le Hezbollah pro-iranien.

"La chose la plus importante que nous pouvons faire, c'est tenter de mobiliser le reste du monde et nos alliés pour qu'ils participent", et aident à apaiser les tensions, a-t-il déclaré, citant la France en exemple.

"Quand on a des groupes (pro-iraniens) aussi irrationnels que le Hezbollah et les (rebelles yéménites) houthis, les choses sont difficiles", a déclaré le président américain.

Joe Biden n'a pas caché son irritation envers Benjamin Netanyahu, avec lequel les relations laissent à désirer alors que les Etats-Unis tentent de cadrer la réponse dévastatrice d'Israël à l'attaque meurtrière du Hamas du 7 octobre sur le sol israélien.

Le Premier ministre israélien a constamment ignoré les appels américains à la retenue, au Liban et à Gaza, où plus de 41.000 Palestiniens ont péri dans les représailles israéliennes.

- "Contact constant" -

Le président américain a botté en touche comme on lui demandait s'il estimait que le Premier ministre israélien renâclait à un accord de paix pour tenter de peser sur l'issue de la présidentielle américaine.

"Aucune administration n'a aidé Israël autant que je l'ai fait. Aucune, aucune, aucune. Et je pense que Bibi (le surnom de M. Netanyahu) devrait s'en rappeler", a-t-il martelé depuis la Maison Blanche. "Quant à savoir s'il essaye d'avoir une influence sur l'élection, je ne sais pas, mais je ne compte pas la dessus".

S'il ne lui a pas parlé personnellement depuis l'attaque iranienne, les deux pays sont en "contact constant", a-t-il également dit. "Ils ne vont pas prendre une décision immédiatement alors on va attendre de voir quand ils voudront parler".

Benjamin Netanyahu a prévenu que l'Iran allait essuyer des représailles sévères aux tirs d'environ 200 missiles iraniens contre Israël mardi.

Téhéran affirme que cette attaque était motivée par l'assassinat par Israël de Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah.

Affirmant agir pour soutenir Gaza, le groupe pro-iranien s'est mis à tirer des roquettes contre Israël dans la foulée de l'attaque du Hamas du 7 octobre sur le sol israélien, qui a fait plus de 1.200 morts.


La présidentielle américaine sous influence de la guerre au Proche-Orient

Cette combinaison d'images créées le 1er octobre 2024 montre, de gauche à droite, l'ancien président des États-Unis et candidat républicain à la présidence Donald Trump arrivant pour prendre la parole lors d'un événement de campagne à Dane Manufacturing à Waunakee, Wisconsin, le 1er octobre 2024, et la vice-présidente des États-Unis et candidate démocrate à la présidence Kamala Harris faisant un geste alors qu'elle quitte la scène après avoir pris la parole lors d'un rassemblement de campagne à Douglas, Arizona, le 27 septembre 2024. (AFP)
Cette combinaison d'images créées le 1er octobre 2024 montre, de gauche à droite, l'ancien président des États-Unis et candidat républicain à la présidence Donald Trump arrivant pour prendre la parole lors d'un événement de campagne à Dane Manufacturing à Waunakee, Wisconsin, le 1er octobre 2024, et la vice-présidente des États-Unis et candidate démocrate à la présidence Kamala Harris faisant un geste alors qu'elle quitte la scène après avoir pris la parole lors d'un rassemblement de campagne à Douglas, Arizona, le 27 septembre 2024. (AFP)
Short Url
  • La guerre au Proche-Orient pèse non seulement en continu sur la campagne électorale américaine, mais elle pourrait aussi influencer le résultat du scrutin du 5 novembre
  • Le milliardaire septuagénaire compte profiter des tensions au Proche-Orient pour combler son retard au sein de l'électorat juif américain, qui privilégie majoritairement Kamala Harris dans ses intentions de vote

WASHINGTON: Depuis l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, la guerre au Proche-Orient pèse non seulement en continu sur la campagne électorale américaine, mais elle pourrait aussi influencer le résultat du scrutin du 5 novembre.

Côté démocrate, la vice-présidente Kamala Harris marche sur des oeufs, ayant succédé comme candidate du parti à un Joe Biden dont le franc soutien affiché d'emblée au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lui a valu de s'aliéner une partie de l'aile gauche et des musulmans américains.

Côté républicain, Donald Trump n'a de cesse de décrire une planète au bord de la troisième guerre mondiale, imputant cette situation apocalyptique au tandem Joe Biden-Kamala Harris.

Il a annoncé mercredi sa participation à une cérémonie de commémoration de l'attaque du 7 octobre, en présence de responsables de la communauté juive.

Avec l'intention d'y marteler le message suivant: "Les politiques incompétentes et vouées à l'échec de l'administration Harris-Biden ont permis aux agents de l'Iran de semer la mort et la destruction, avec des conséquences mondiales catastrophiques".

Lui au pouvoir, répète-t-il depuis un an, il n'y aurait jamais eu de 7 octobre en Israël.

- "Stéréotypes antisémites" -

Le milliardaire septuagénaire compte profiter des tensions au Proche-Orient pour combler son retard au sein de l'électorat juif américain, qui privilégie majoritairement Kamala Harris dans ses intentions de vote.

"Elle déteste Israël", a affirmé Donald Trump lors du débat qui a opposé les deux candidats.

Le républicain est allé jusqu'à affirmer que les juifs devraient se faire "examiner la tête" s'ils votaient démocrate. Il a accusé le sénateur Chuck Schumer, l'élu juif occupant la plus haute fonction dans le pays, d'être devenu "un membre fier du Hamas". Il a soutenu qu'Israël cesserait d'exister en moins de deux ans si Kamala Harris était élue. Enfin, Donald Trump a dit que les juifs pourraient être tenus responsables s'il perdait l'élection.

Avec ces déclarations à l'emporte-pièce, le républicain espère sans doute gagner des points dans les Etats de New York et de la Pennsylvanie, qui comptent une importante population juive.

Pas sûr qu'il y parvienne au vu de certaines réactions. L'American Jewish Committee a dénoncé une rhétorique "dangereuse" et le Jewish Council for Public Affairs (JCPA) a reproché au candidat d'utiliser des "stéréotypes antisémites".

Mais, avec un système électoral dans lequel un seul Etat-clé est susceptible de faire basculer le résultat de la présidentielle, les yeux sont également braqués sur le Michigan.

- "Inquiétudes vis-à-vis des Palestiniens" -

"Etant donné l'importante proportion d'électeurs dans le Michigan qui sont arabes américains, et vu comment fonctionne le collège électoral, les inquiétudes vis-à-vis des Palestiniens peuvent influer sur le résultat", explique à l'AFP Michael Traugott, professeur de sciences politiques à l'Université du Michigan.

"Il est encore trop tôt pour savoir si l'incursion israélienne au Liban aura un impact sur la course présidentielle", ajoute-t-il.

Consciente de la division au sein de son parti sur la question de l'offensive israélienne à Gaza, Kamala Harris joue les équilibristes.

Pour l'essentiel, elle a emboîté le pas à Joe Biden, qui avait été à Tel-Aviv dès le 18 octobre pour témoigner à Benjamin Netanyahu du soutien "éternel" des Etats-Unis.

La démocrate défend ainsi vigoureusement "le droit d'Israël à se défendre", sans remettre en cause l'aide militaire américaine.

Mais elle s'est montrée plus insistante que le président sur une demande de cessez-le-feu à Gaza, promet de ne pas "rester silencieuse" face aux souffrances des Palestiniens et a prétexté d'un empêchement lors de la venue de Benjamin Netanyahu au Congrès, le 24 juillet dernier.

Une absence remarquée alors que des dizaines de représentants démocrates avaient choisi de boycotter ce discours. Dans les travées de l'hémicycle se trouvait Rashida Tlaib, une élue du Michigan, accusant de "génocide" le Premier ministre israélien, tandis que celui-ci promettait une "victoire totale" contre le Hamas.