Le mouvement du «personnel d'enregistrement de British Airways à l'aéroport d'Heathrow a été suspendu après que l'entreprise a fait une offre de rémunération considérablement améliorée», a indiqué Unite
British Airways, qui peine à suivre la reprise du trafic et avait déjà allégé son programme de vols depuis plusieurs mois, à cause notamment d'un manque de personnel, avait annoncé mercredi annuler 10 300 vols supplémentaires d'ici fin octobre
Les quatre syndicats représentatifs de la SNCF - CGT, Unsa, SUD-Rail et CFDT - ont appelé à faire grève mercredi pour réclamer des hausses de salaires face à une inflation qui s'envole
Le trafic local en Ile-de-France est également très perturbé
Chez Ryanair, les représentants du syndicat espagnol USO ont par ailleurs déclaré que de nouvelles cessations de travail auraient lieu sur trois périodes de quatre jours
Près de 450 hôtesses et stewards d'easyJet ont été appelés à débrayer vendredi, samedi et dimanche ainsi que les 15, 16, 17, 29, 30 et 31 juillet
Plusieurs dizaines d'employés grévistes de l'aéroport Marseille-Provence se sont réunis vendredi à Marignane pour dénoncer des conditions de travail dégradées
À l'appel d'une intersyndicale FO-CGT-CFE-CGC, un préavis de grève a été déposé de vendredi à lundi pour dénoncer un «manque d'embauches» et «des primes qui n'ont pas été revalorisées depuis avant la Covid»
La majorité des vols était annoncée à l'heure, quelques-uns étant prévus avec en moyenne 30 minutes de retard
Les annulations préventives, qui représenteront 10% des mouvements d'aéronefs à CDG sur l'ensemble de la journée, ont été décidées par mesure de sécurité car les pompiers sont en grève
Chez Ryanair, plusieurs syndicats d'hôtesses de l'air et de stewards avaient appelé à cesser le travail à partir de vendredi et pour plusieurs jours, en Espagne, au Portugal et en Belgique
Samedi en France, 36 vols ont été annulés sur les 80 exploités normalement par Ryanair avec du personnel français
La grève de 24 heures, à l'appel de la puissante Union générale tunisienne du travail (UGTT) et qui semblait largement observée dans toutes les villes
Face à une inflation galopante, l'UGTT réclame notamment de nouveaux accords salariaux pour «corriger le pouvoir d'achat» pour les années 2022 et 2023 ainsi que, rétroactivement, pour 2021