Donald Trump avait déjà tenu des déclarations similaires sur les migrants au cours du week-end, provoquant des réactions scandalisées, certains y voyant une allusion à des propos d'Adolf Hitler
Un compte affilié à l'équipe de campagne de Joe Biden a toutefois publié mercredi après-midi un montage comparant trois citations de Donald Trump à celles du dictateur nazi
Le mouvement #AbandonBiden cible les «swing states» critiques dans lesquels Joe Biden a battu de peu Donald Trump
La communauté arabe et musulmane compte d’importantes populations électorales dans ces États, notamment le Michigan, le Minnesota, l’Arizona, le Wisconsin, la Géorgie, le Nevada et la Pennsylvanie
Un porte-parole de la Maison Blanche a souligné le devoir des dirigeants de «rassembler le pays» et «non les diviser avec de la haine et de la cruauté»
Par le passé, Donald Trump avait déjà affirmé que la crise migratoire à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique «empoisonn(ait) le sang de notre pays»
Les avocats de Ruby Freeman et de sa fille Wandrea "Shaye" Moss, deux agentes électorales de l'Etat de Géorgie (sud-est), avaient réclamé devant le tribunal fédéral de Washington au moins 24 millions de dollars pour chacune
Le jury leur a accordé à chacune près de 17 millions de dollars d'indemnités, 20 millions pour préjudice moral, et un montant global de 75 millions de dommages-intérêts, ont précisé les médias américains
La juge Tanya Chutkan a rejeté le 1er décembre sa requête en immunité, considérant qu'aucun texte ne protégeait un ex-président contre des poursuites pénales
La Cour d'appel a de son côté donné jusqu'à mercredi aux avocats de Donald Trump pour répondre à un recours en urgence
Donald Trump, qui a témoigné dans cette affaire le 6 novembre et doit de nouveau prendre la parole en tant que témoin le 11 décembre, assistait à l'audience jeudi comme spectateur
Sans surprise, les échanges ont d'abord largement été consacrés à l'immigration, la criminalité ou les questions fiscales -- autant de dossiers chers à l'électorat républicain
Lors du débat, Ron DeSantis a accusé son rival de «mener une campagne de l'ombre» pour le scrutin de novembre prochain, face au «déclin» cognitif de Joe Biden, 81 ans