Kais Saied l'a fait, après une journée de manifestations visant notamment le principal parti au pouvoir Ennahdha, d'inspiration islamiste, en s'appuyant sur l'article 80 de la Constitution
«C'est la meilleure chose qui pouvait arriver car le pays traverse de graves difficultés sanitaires, politique et socio-économiques»
L'annonce de la désignation de M. Mikati est intervenue à 9 jours du 1er anniversaire de l'explosion au port de Beyrouth et d'une nouvelle conférence d'aide internationale au Liban le 4 août, organisée par Paris
«J'ai besoin de la confiance du peuple (...) Seul, je ne pourrai pas faire de miracles»
Lundi, la présidence de la République a annoncé dans un communiqué le limogeage du ministre de la Défense Ibrahim Bartagi et de la porte-parole du gouvernement Hasna Ben Slimane
L'Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT), influente centrale syndicale, a implicitement soutenu les décisions de M. Saied estimant qu'elles étaient « conformes » à la Constitution
Le ministère allemand des Affaires étrangères « observe attentivement l'escalade de la violence de ces derniers jours et ces dernières semaines, ainsi que l'aggravation de la situation depuis hier »
Selon une publication de la présidence algérienne sur Facebook, M. Saied s'est entretenu au téléphone avec son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune
Sa désignation intervient après la récusation le 15 juillet de Saad Hariri, après neuf mois d'un bras de fer avec M. Aoun sur la formation d'un gouvernement
Lors de consultations parlementaires contraignantes menées par le président Michel Aoun, M. Mikati, 65 ans, a reçu l'appui de 72 parlementaires, tandis que 42 députés se sont abstenus de le nommer