Karim Mohamed-Aggad a été interpellé à l'aube par le GIGN à son domicile de Wissembourg, ville du Bas-Rhin située à la frontière allemande
Gérald Darmanin avait exprimé son souhait de pouvoir «expulser tous ceux qui, même arrivés à l'âge de deux ou trois ans, sont étrangers et méritent de retourner dans leur pays d'origine parce qu'ils ne respectent pas les règles de la République»
Darmanin s'est lancé dans l'une des missions les plus périlleuses de son mandat: réunir une majorité au Parlement pour ce texte ultra-sensible, l'un des plus épineux du double-quinquennat d'Emmanuel Macron
Les dispositions votées jeudi prévoient en substance de lever l'essentiel des «protections» contre l'expulsion dont bénéficient certains immigrés
Après avoir adopté mardi la suppression de l'aide médicale d'Etat (AME) réservée aux sans-papiers, le Sénat s'apprête à faire de même sur les régularisations d'immigrés dans les métiers en tension
L'accord trouvé mardi, qui ouvre la voie à une adoption d'une version durcie du projet de loi lors d'un vote solennel le 14 novembre, prévoit néanmoins que le sujet des régularisations réapparaitra ailleurs dans le texte à travers de nouveaux amendements
«Je suis favorable (à ce) qu'un jour les Français donnent directement leur avis sur la politique migratoire. Je n'ai rien à cacher, et je pense que les Français veulent, comme moi, une politique migratoire ferme», selon Gérald Darmanin
Emmanuel Macron a suggéré dimanche de modifier la Constitution pour élargir le champ du référendum aux «questions de société», notamment l'immigration