Le Conseil de sécurité n'était jamais parvenu à surmonter ses désaccords sur ce pays pour adopter une résolution, notamment en raison des veto russe et chinois, et n'avait jamais dépassé le stade des déclarations formelles
Proposée par la Grande-Bretagne, la résolution adoptée mercredi a été approuvée par les voix de 12 pays sur 15, et sans opposition, un moment d'unité alors que l'invasion russe en Ukraine a plus que jamais mis au jour ses divisions
«L'utilisation du droit de veto a empêché le conseil d’assumer ses responsabilités dans certains cas et de prendre les précautions nécessaires pour préserver la paix et la sécurité internationales», dit le diplomate
Le diplomate a renouvelé l’appel à accorder aux États arabes le droit d’occuper des sièges permanents au CSNU, en plus d’augmenter le nombre de leurs sièges non permanents
En dehors du veto russe, la résolution a recueilli 10 voix en sa faveur et quatre pays se sont abstenus, la Chine, l'Inde, le Brésil et le Gabon
Ce projet de résolution, préparé par les Etats-Unis et l'Albanie, appelait tous les Etats et autres organisations « à ne pas reconnaître une pseudo-annexion» des quatre régions par la Russie
Une source au sein de la présidence chinoise du Conseil de sécurité, dirigé en août par Pékin, a précisé à l'AFP que la réunion aurait lieu le 11 août à 15H00 (19H00 GMT)
Des bombardements ont causé la mort d'au moins 14 personnes dans la nuit de mardi à mercredi dans le centre de l'Ukraine, près de la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe
«Nous ferons de notre mieux avec les autres membres du Conseil pour qu'il puisse fonctionner de manière efficace», a fait valoir à l'issue du vote Odawara Kiyoshi, vice-ministre des Affaires étrangères du Japon
Ces cinq pays succéderont le 1er janvier à l'Inde, à la Norvège, au Kenya, au Mexique et à l'Irlande
Le Conseil de sécurité est de plus en plus impliqué dans les efforts visant à résoudre les problèmes de cybersécurité
L’utilisation abusive des réseaux sociaux peut alimenter la polarisation et la violence, en plus de propager la désinformation, la radicalisation, le racisme et la misogynie
Rédigée par la Norvège et le Mexique la déclaration apporte un ferme soutien au secrétaire général de l'Organisation dans la recherche «une solution pacifique»
Marginalisée depuis le début du conflit, l'ONU, ne s'est pas imposée à ce jour comme un médiateur our un règlement pacifique du conflit