406 interpellations ont eu lieu à Paris et en proche banlieue, a précisé à l'AFP une source policière
Un total de 1 350 véhicules ont été incendiés, 234 bâtiments incendiés ou dégradés et 2 560 incendies comptabilisés sur la voie publique, selon la même source
«Les sapeurs-pompiers, victimes de tirs de mortiers, n'ont pas pu intervenir», a souligné François Grosdidider sur Facebook
«La police nationale n'a pas pu rejoindre la police municipale pour assurer la protection des soldats du feu. Ainsi disparaît la bibliothèque Jean Macé.»
Quatre policiers ont été blessés légèrement et un important incendie, «lié aux émeutes» selon une source policière, a éclaté dans un supermarché
Après une nuit précédente marquée par des violences, les appels au calme s'étaient pourtant multipliés et la préfecture de police avait interdit la manifestation prévue en mémoire de Nahel
Des dizaines de fourgons de policiers étaient ainsi positionnés non loin de l'entrée du quartier du Vieux pont à Nanterre
Lors de sa garde à vue, «les premiers mots» que le policier «a prononcés étaient pour dire pardon et les derniers mots qu'il a prononcés étaient pour dire pardon à la famille»
Après deux premières étapes dans le Pays basque espagnol, le Tour de France doit revenir sur le territoire français lundi, avec une arrivée prévue à Bayonne
Interrogé pour savoir si les émeutes en France pouvaient mettre en péril ce dispositif, M. Prudhomme a déclaré: «on suit avec attention l'évolution»
Au moins 421 personnes ont été interpellées en France dans la nuit de jeudi à vendredi, dont 242 en région parisienne, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin
Après avoir dénoncé une «instrumentalisation inacceptable de la mort d'un adolescent», Emmanuel Macron a annoncé «des moyens supplémentaires» déployés par le ministère de l'Intérieur, sans toutefois déclarer l’état d’urgence
Se disant «en guerre», Alliance, syndicat majoritaire de gardiens de la paix, et Unsa police appellent au «combat» contre les «nuisibles» et les «hordes sauvages», qui prennent part aux émeutes nocturnes
Une lettre-type de «restitution de l'arme administrative», prête à signer, circule depuis jeudi entre certains policiers, qui estiment ne pas bénéficier d'une protection juridique suffisante en cas d'ouverture du feu
Depuis mardi plane dans tous les esprits le souvenir des trois semaines d'émeutes de 2005, quand les banlieues des grandes villes s'étaient enflammées après la mort de deux adolescents, électrocutés dans un transformateur en tentant d'échapper à la police
En 2005, le président de droite Jacques Chirac et son ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy avaient décrété l'état d'urgence ; des appels à en faire autant ont été lancés jeudi à droite et à l'extrême droite