Agés entre 22 et 39 ans, Mohammed, Ayham, Moussa et Okba viennent tous les quatre de la ville syrienne de Deraa, dans le sud, où a démarré en mars 2011 la révolte contre le régime de Bachar al-Assad
Leur exil les a conduits début 2019 en Turquie, avant qu'ils s'envolent pour Madrid en mai de la même année grâce au Comité pour la Protection des Journalistes (CPJ), une ONG basée à New York
Plusieurs organes de presse qui ont fermé leurs portes, pour la plupart issus des mouvements politiques turcs de gauche et pro-kurdes, devraient demander leur réouverture et exiger des compensations pour les pertes financières
En Turquie, 90% des principaux médias (télévision et radio) sont détenus par des personnalités et des conglomérats pro-gouvernementaux, tandis que le journalisme indépendant existe principalement dans la sphère numérique
«Être à la solde de parties étrangères est une accusation habituelle que l’on colle facilement à ceux qui dérangent. Je ne suis pas le premier à la subir et je ne serai certainement pas le dernier»
«Je me sens concerné par le combat juste et légitime qui doit se poursuivre pour une presse libre en Algérie, au Maghreb et dans le monde»
Le militant des droits humains s'est vu infliger deux mois de prison avec sursis pour « outrage à corps constitué »
Noureddine Tounsi a écopé de la même peine avec sursis mais il reste en détention pour purger une condamnation à six mois de prison dans une affaire distincte
Al-Mansouri fait partie d’un groupe de quatre journalistes condamnés à mort en juin par un tribunal sous le contrôle des Houthis à Sanaa
Des journalistes libérés par les Houthis confient que les conditions de vie de leurs collègues s'aggravent, et que leurs ravisseurs les soumettent à une torture psychologique et physique infernale