Les États-Unis ont beau chercher à dissocier les deux questions, la détention de prisonniers par Téhéran est pourtant imbriquée dans le dossier nucléaire
L'échange d'otages contre des fonds ne fait qu'inciter l'Iran à s'engager dans de nouvelles prises d'otages, préviennent les experts
Le plus ancien parti autonomiste kurde d'Iran, installé au Kurdistan irakien et considéré comme «terroriste» par Téhéran, a accusé samedi l'Iran d'avoir orchestré l'assassinat de l'un de ses dirigeants dans la région autonome kurde d'Irak
Moussa Babakhani, membre du comité central du Parti démocratique du Kurdistan d'Iran (PDKI), a été «assassiné par un terroriste affilié» à l'Iran, a affirmé ce parti dans un communiqué
Des discussions ont repris en avril à Vienne pour relancer l'accord, dont l'ex-président américain Donald Trump a retiré les Etats-Unis
Mais celles-ci, auxquelles Washington participe indirectement, semblent bloquées jusqu'à l'entrée en fonction du nouveau président iranien, l'ultraconservateur Ebrahim Raïssi, début août
Principal succès diplomatique du président sortant Hassan Rohani, l'accord sur le nucléaire iranien conclu en 2015 entre Téhéran et les grandes puissances a accordé à la République islamique un allègement des sanctions
Mais l'accord a été torpillé en 2018 par l'ancien président américain, Donald Trump, les Etats-Unis s'en étant retirés unilatéralement et ayant réimposé des sanctions punitives à l'Iran
Le département américain de la Justice a annoncé plus tôt avoir bloqué 33 sites de médias contrôlés par Téhéran et trois sites irakiens des brigades du Hezbollah
Téhéran a aussitôt dénoncé ces blocages par la voix de Mahmoud Vaezi, directeur de cabinet du président iranien : "ce que les Etats-Unis ont fait est contre le principe de la liberté d'expression dont ils (les Américains) ont toujours été fiers
Nasrin Sotoudeh, l’une des meilleures avocates iraniennes, risque trente-huit ans derrière les barreaux
Les lourdes peines qui lui ont été infligées semblent avoir pour seul but de la réduire au silence et d’intimider d’autres défenseurs des droits de l’homme