Le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer a confirmé jeudi sur France 2 que l'hommage qui doit être rendu lundi à Samuel Paty dans tous les établissements scolaires sera maintenu
Le ministère a annoncé que la rentrée de lundi serait marquée par un hommage en plusieurs temps: une "séquence pédagogique" dans les classes, la lecture de "la lettre aux instituteurs et institutrices" de Jean Jaurès et une "minute de silence"
Le chef du Conseil français du culte musulman (CFCM), principal interlocuteur des pouvoirs publics français, qui a suscité la polémique en appelant mardi à "encadrer" l'utilisation à l'école des caricatures de Mahomet, est revenu mercredi sur ses propos
"J'ai évoqué, avec maladresse je le reconnais un possible renoncement à certaines formes de satire en invoquant le devoir de la fraternité", a écrit le président franco-marocain du CFCM, Mohammed Moussaoui
« Vanter les mérites de la décapitation du professeur Samuel Paty en public, comme châtiment divin, sur les réseaux sociaux, est une forme d'assassinat indirect »
La police a ouvert une enquête préliminaire dans la foulée mais aucune enquête judiciaire n'a été ouverte pour le moment
L'identité de ce djihadiste n'a pas été établie à ce stade mais la personne en relation avec le meurtrier, localisée grâce à son adresse IP, serait basée à Idleb, le dernier grand bastion djihadiste et rebelle dans le nord-ouest de la Syrie
«Aujourd'hui, il y a un sujet de protection des professeurs mais aussi de reconnaissance des professeurs»
Parmi les suspects figurent Brahim Chnina, le parent d'élève qui avait appelé sur internet à la mobilisation après les cours de M. Paty, et le sulfureux militant islamiste Abdelhakim Sefrioui
Deux élèves du collège de 14 et 15 ans ont été mis en examen pour «complicité d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste» et laissés en liberté
« Nous ne renoncerons pas aux caricatures, aux dessins, même si d'autres reculent », a insisté le chef de l'Etat, en saluant « l'un de ces professeurs que l'on n'oublie pas », lors d'un discours dans la cour de la Sorbonne
Très ému, le président de République, après avoir remis la Légion d'honneur à titre posthume à Samuel Paty, dans un cercle intime, a dénoncé la « conspiration funeste » et « la haine de l'autre », dont a été victime le professeur d'histoire-géographie