«Nous appelons au boycott du référendum» qui «n'est pas dans l'intérêt des Tunisiens», a déclaré le porte-parole du mouvement, Imed Khemeri
Le président Kais Saied, qui s'est arrogé depuis un an les pleins pouvoirs en Tunisie, a présenté début juillet un projet de Constitution qui instaure un régime présidentiel et accorde de larges pouvoirs au chef d'Etat, sans véritables garde-fous
Sadok Belaïd, chef de la commission chargée de rédiger la nouvelle Constitution, avait remis son projet le 20 juin à M. Saied mais ce dernier a publié jeudi une version remaniée de fond en comble
A cette date, M. Saied, après des mois de blocages politiques, avait suspendu le Parlement et limogé le gouvernement pour s'arroger les pleins pouvoirs
Le projet publié au Journal officiel «n’appartient en rien à celui que nous avons élaboré et présenté au président», a dit M. Belaïd
Le projet accorde en effet de vastes pouvoirs au chef de l'Etat, marquant une rupture radicale avec le système plutôt parlementaire en place depuis 2014, source de conflits récurrents entre les branches exécutive et législative
Les Kazakhs ont voté majoritairement pour la réforme constitutionnelle censée clore l'ère de l'ex-président Noursoultan Nazarbaïev et de son clan, aux commandes pendant 30 ans
Le taux de participation au référendum, qui s'est tenu à l'initiative du président actuel Kassym-Jomart Tokaïev, a dépassé 68%