Le PJD s'est écroulé, dégringolant de 125 sièges dans l'assemblée sortante à 12, selon des résultats provisoires
A la différence de l'Égypte et de la Tunisie où ils ont été écartés du pouvoir par des coups de force, le Maroc est le premier pays de la région où les islamistes sont battus dans les urnes
Selon des témoignages recueillis par Arab News en français ce matin à Casablanca, un certain nombre d’électeurs ont opté pour des votes sanctions contre le parti islamiste (PJD) qui aurait, selon eux, failli à sa mission et à ses promesses électorales
Au quartier Maârif, à Casablanca, à 9 heures, nous avons observé une file d’attente de Marocains, dont beaucoup de jeunes qui se sont déplacés aux urnes en cette journée importante pour la démocratie du pays
Une trentaine de partis sont mobilisés pour tenter de convaincre près de 18 millions de Marocains à se déplacer pour élire les 395 députés de la Chambre des représentants et plus de 31 000 élus communaux et régionaux
Le Parti de la Justice et du Développement (PJD, islamiste modéré), au pouvoir, a également condamné «l'utilisation obscène de fonds pour attirer les électeurs et certains superviseurs des bureaux de vote», sans nommer aucun parti
De l’opposition islamiste au pouvoir, le PJD a marqué la dernière décennie par une série d’échecs …
La dernière vague de démissions et annonces de gel d’adhésion de ténors du parti ne serait qu’une mise en scène, à l’approche des élections législatives de septembre 2021