Lancé lundi, le groupe est composé de proches d'activistes «détenus arbitrairement» au Maroc et de «citoyens lésés par le réseau de corruption au parlement européen»
Les autorités marocaines assurent que la justice est indépendante et que les condamnations de journalistes «n'ont rien à voir» avec leur travail journalistique
Le juge Claise a désormais 48 heures pour se défendre et, s'il ne décide pas lui-même de se retirer, la cour d'appel de Bruxelles devra trancher
Quatre personnes sont actuellement en détention provisoire en Belgique, soupçonnées d'avoir intercédé en faveur de puissances étrangères dans les décisions du Parlement européen
L'élu socialiste de 59 ans a été écroué après son inculpation pour «corruption», «blanchiment d'argent» et «participation à une organisation criminelle»
Trois autres personnes, dont l'eurodéputée grecque Eva Kaili, sont déjà incarcérées dans ce scandale qui a éclaté le 9 décembre et entraîné une vague d'interpellations à Bruxelles
«Nous, on est comptables des décisions des autorités françaises, le Parlement européen est loin de notre autorité, ce sont des personnalités qui ont été élues. On y trouve une diversité de groupes et de courants d'idées»
« Sur la question des visas, il a été jugé qu'il fallait revenir à la situation antérieure (...). J'ai été envoyé ici pour tourner la page», souligne M. Lecourtier dans son entretien avec Tel Quel
«Aujourd'hui, je n'ai toujours pas eu le droit de me défendre. Je clame et clamerai encore mon innocence. Je n'ai jamais reçu d'argent ou de cadeaux en échange de mes opinions politiques», affirme Marc Tarabella
La Commission des affaires juridiques du Parlement européen doit se prononcer sur les demandes de levée d'immunité de M. Tarabella et d'un autre eurodéputé socialiste, l'Italien Andrea Cozzolino, transmises début janvier par la justice belge
Les eurodéputés, réunis en session plénière, ont adopté à main levée une résolution invitant l'Union européenne et ses États membres à inscrire les Gardiens de la révolution islamique sur la liste de l'UE en matière de terrorisme
Au cours d'un échange téléphonique avec le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, le ministre des Affaires étrangères Hossein Amir Abdollahian a averti qu'une telle décision aurait des «conséquences négatives»
L'ouverture d'une enquête à Bruxelles visant notamment l'eurodéputée grecque Eva Kaili, soupçonnée d'avoir été payée par le Qatar pour défendre les intérêts du pays qui accueille actuellement le Mondial de football, a ébranlé l'institution
Le Qatar, qui «rejette fermement» les accusations dont il fait l'objet, regrette «les jugements fondés sur les informations inexactes révélées par des fuites sans attendre la conclusion de l'enquête», a affirmé un diplomate qatari dans un communiqué
«Aujourd'hui ce qui a été révélé, ce n'est que la face émergée de l'iceberg», a asséné la coprésidente du groupe de Gauche sur franceinfo, même si «évidemment l'ensemble des députés européens au Parlement ne sont pas corrompus»
L'institution a été ébranlée par la révélation d'un scandale de corruption présumé visant notamment l'eurodéputée grecque Éva Kaili, soupçonnée d'avoir été payée par le Qatar pour défendre les intérêts de l'émirat
Cette sanction pour «faute grave» a été approuvée à la quasi-unanimité des députés présents à Strasbourg en séance plénière, soit 625 votes favorables sur 628 exprimés, un contre et deux abstentions
L'élue socialiste grecque incarcérée dimanche en Belgique, est soupçonnée d'avoir été payée par Doha pour défendre les intérêts de l'émirat qui accueille actuellement le Mondial de football