Cette décision fait passer le volume de pétrole brut retiré volontairement du marché par l'alliance de 7,7 mbj à 7,2 mbj au 1er janvier
Les membres de l'Opep+ ont convenu de se retrouver à chaque début de mois à partir de janvier afin d'évaluer les conditions du marché et décider des ajustements
L'Organisation des pays exportateurs (Opep) et ses alliés, au premier rang desquels la Russie, ont confirmé que le retrait actuel de 7,7 millions de barils par jour (sans compter les éventuels rattrapages des retardataires) doit être ramené à 5,8 millions
Le non-respect des quotas, qui concernent notamment l'Irak et le Nigeria, « est non seulement injuste pour les autres pays, mais préjudiciable au rééquilibrage du marché pétrolier »
• L’économie ainsi que le secteur pétrolier irakiens ont été frappés par des années de guerres, de sanctions et d’une insurrection islamiste obstinée déclenchée par l’invasion américaine
• En mai et juin, l'Iraq avait accepté de réduire sa production de brut d'un peu plus d'un million de barils par jour, qui passerait ensuite à 849 000 b / j de juillet à la fin de l'année
« Au cours des trois derniers mois, les fondamentaux des marchés pétroliers mondiaux se sont considérablement améliorés », a pour sa part salué le ministre saoudien de l'Energie Abdel Aziz ben Salmane
L'objectif de leur réunion virtuelle de mercredi est de statuer sur la marche des coupes de production que les signataires de l'Opep+ s'imposent depuis mai en réponse à la chute de la demande provoquée par la pandémie