Après cinq mois de suspension, liées à l'élection d'un nouveau président iranien, Ebrahim Raïssi, les négociations doivent reprendre à Vienne pour tenter de sauver l'accord de 2015 (JCPOA) censé empêcher Téhéran de se doter de l'arme nucléaire
Ces discussions se tiennent entre Téhéran et les autres parties signataires (France, Allemagne, Royaume-Uni, Russie et Chine) encore présentes
Les présidents américain Joe Biden et français Emmanuel Macron, ainsi que la chancelière allemande Angela Merkel et le Premier ministre britannique Boris Johnson se sont retrouvés samedi après-midi pour en discuter en marge d'un sommet du G20 à Rome
Les grandes puissances avaient conclu en 2015 avec la République islamique un accord historique (dit PAGC, Plan d'action global commun) censé l'empêcher de se doter de la bombe atomique
«Plus le temps passe et plus l'Iran continue à faire des progrès dans son programme nucléaire, notamment en utilisant des centrifugeuses plus sophistiquées, en enrichissant plus de matière»
Le chef de la diplomatie allemande, Heiko Maas, a de son côté indiqué avoir téléphoné à son nouvel homologue à Téhéran pour l'inciter à «revenir plus rapidement à la table des négociations»
L'Iran est prêt à poursuivre les négociations sur l'accord nucléaire et les discussions pourraient reprendre à Vienne au début du mois de septembre, a confié samedi un haut fonctionnaire de l'UE
Le négociateur de l'Union européenne chargé du dossier nucléaire iranien, l'Espagnol Enrique Mora, a assisté jeudi à Téhéran à l'investiture du nouveau président iranien, l'ultraconservateur Ebrahim Raïssi