Les défenses aériennes saoudiennes interceptent un drone Houthi visant Khamis Mushait

Les défenses aériennes saoudiennes ont intercepté la plupart des missiles balistiques et des drones tirés par les Houthis vers le Royaume au cours des dernières années. (Photo du fichier Reuters)
Les défenses aériennes saoudiennes ont intercepté la plupart des missiles balistiques et des drones tirés par les Houthis vers le Royaume au cours des dernières années. (Photo du fichier Reuters)
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Publié le Dimanche 30 mai 2021

Les défenses aériennes saoudiennes interceptent un drone Houthi visant Khamis Mushait

  • C’est la dernière d'une série d'attaques de missiles et de drones par la milice soutenue par l'Iran contre l'Arabie saoudite
  • L'OCI affirme qu'elle soutient toutes les mesures prises par les forces de la coalition pour protéger les civils et les biens civils

RIYAD: Les défenses aériennes de la coalition ont intercepté un drone chargé d'explosifs lancé par la milice houthie du Yémen vers l'Arabie saoudite tard samedi, annonce dimanche le centre de commandement de l'alliance.

Dans un communiqué diffusé par la télévision d'État Al-Ekhbariya, la coalition déclare que le drone armé visait la ville de Khamis Mushait, dans le sud de l'Arabie saoudite, le long de la frontière avec le Yémen.

Il s'agit de la dernière d'une série d'attaques de missiles et de drones par la milice soutenue par l'Iran contre l'Arabie saoudite depuis que le Royaume dirige une coalition pour réhabiliter le gouvernement reconnu par l'ONU en 2015.

Ignorant les appels à soutenir les négociations de paix négociées par l'ONU, la milice a également refusé de mettre fin à son offensive dans la ville de Marib.

Le brigadier general Turki Al-Maliki a rejeté samedi une séquence vidéo qu’il considère montée de toutes pièces diffusée par les Houthis qui revendiquent une incursion de leurs miliciens dans une zone frontalière saoudienne sur les lignes de front.

Le Parlement arabe a condamné les attaques dans un communiqué samedi, ajoutant que les hostilités répétées menaçaient non seulement le Royaume, mais constituaient également un danger pour la sécurité et la stabilité régionales.

L’Organisation de la coopération islamique (OCI), elle, condamne fermement les lancements continus de drones par la milice houthie qui ciblent les zones peuplées du Royaume.

Le Secrétaire général, Dr. Yousef Al-Othaimeen, déclare que l'OCI soutient toutes les mesures prises par les forces de la coalition pour protéger les civils et les biens civils.

La Ligue musulmane mondiale (MWL) souligne que ces tentatives répétées des Houthis d’ébranler la sécurité et la stabilité du Royaume ainsi que le commerce mondial nécessitent que la communauté internationale conjugue ses efforts pour mettre fin à ces risques terroristes soutenus par l’Iran.

«Au nom des conseils, groupes et organismes du monde entier, la Ligue musulmane mondiale soutient l'Arabie saoudite et soutient pleinement les mesures qu'elle prend pour vaincre le terrorisme sous toutes ses formes et manifestations, et pour préserver sa sécurité et sa stabilité ainsi que celle de la région et renforcer la paix », indique le secrétaire général de la MWL et président de l'Association des savants musulmans Mohammed ben Abdul Karim Al-Issa dans un communiqué.

Al-Issa condamne également les « tendances sectaires haineuses et menaçantes » des milices, qui affament délibérément le peuple et recrutent des enfants yéménites en violation flagrante des valeurs religieuses et humanitaires, ainsi que du droit international.

Les Émirats arabes unis dénoncent la tentative ciblant Khamis Mushait et soulignent que la poursuite de ces attaques terroristes par la milice Houthi reflète son mépris flagrant de la communauté internationale, de toutes les lois internationales, et fournit de nouvelles preuves que ces milices cherchent à saper la sécurité et la stabilité dans la région.

Bahreïn a également publié un communiqué similaire.

 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.