Si le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a fixé dans un communiqué du 24 mai dernier les modalités de reprise des vols d’Air Algérie et les mesures qui devront être prises afin de garantir la sécurité sanitaire des Algériens, plusieurs questions restent sans réponse.
A commencer par le prix des billets qui, selon une source interne à la compagnie, «ne peut être abordé avant de définir le programme des vols», ajoutant que «les prix des billets circulant sur les réseaux sociaux sont incorrects». La priorité sera logiquement accordée aux détenteurs de billets déjà achetés et qui n’ont pas pu voyager en raison des circonstances imposées par la pandémie de Covid-19.
Les frais du pack hôtellerie et les tests PCR vont-ils être facturés avec le prix du billet ? Pas si sûr, car la compagnie nationale Air Algérie n’a pas vocation de collecter ce genre de dépenses. Autre interrogation : s’agit-il de vols de rapatriement ou commerciaux (liaisons régulières) ?
La question a son importance. Si le trafic revient à la normale, l’aviation civile a un grand rôle à jouer. Elle doit confirmer ce retour et mettre en conformité le programme pour éviter les chevauchements avec les autres compagnies françaises, telles qu’Air France, Transavia ou ASL Airlines. Les autorités algériennes autoriseront-elles les compagnies aériennes des pays concernés par les vols annoncés, à savoir la France, l’Espagne, la Turquie et la Tunisie, à exploiter des vols vers l’Algérie ?
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