L'Initiative de paix saoudienne reste la seule solution

Le roi Abdallah ben Abdel Aziz (prince héritier à l’époque) assis en face de son ministre des Affaires étrangères, le prince Saoud al-Faisal (à droite) et d'autres membres de la délégation saoudienne lors de la séance de clôture du Sommet de la Ligue arabe à Beyrouth, le 28 mars 2002. Le sommet arabe s'est achevé par l’adoption d’une proposition saoudienne visant à instaurer une paix arabe globale avec Israël. (Photo, AFP/Archives)
Le roi Abdallah ben Abdel Aziz (prince héritier à l’époque) assis en face de son ministre des Affaires étrangères, le prince Saoud al-Faisal (à droite) et d'autres membres de la délégation saoudienne lors de la séance de clôture du Sommet de la Ligue arabe à Beyrouth, le 28 mars 2002. Le sommet arabe s'est achevé par l’adoption d’une proposition saoudienne visant à instaurer une paix arabe globale avec Israël. (Photo, AFP/Archives)
Short Url
Publié le Mercredi 26 mai 2021

L'Initiative de paix saoudienne reste la seule solution

  • Et si Israël avait accepté l'initiative de paix proposée par l'Arabie saoudite en 2002?
  • Deux décennies au cours desquelles Israël a manœuvré en vain, sans pouvoir atteindre une paix réelle et stable

L'histoire ne remonte jamais dans le temps, elle avance, même si elle traîne derrière elle de nombreuses tragédies, il suffit pour l’individu d'en tirer des leçons.
À la lumière des récentes évolutions du conflit entre le Hamas et Israël, il faut se demander : Et si Israël avait accepté l'initiative de paix proposée par l'Arabie saoudite lors du sommet arabe qui a eu lieu en mars 2002 dans la capitale libanaise, Beyrouth ?
Pour rappel, le regretté roi Abdallah ben Abdelaziz (qui était prince héritier à l'époque), avait proposé une vision pour une paix globale et juste au Moyen-Orient, en commençant par la cause palestinienne, et se généralisant pour couvrir toute la région sans cesse affectée par la douleur et la mort.
En quelques mots, l'initiative visait à établir un État palestinien indépendant aux frontières de 1967 et à parvenir à une solution juste au problème des réfugiés palestiniens, conformément à la résolution 194 de l'Assemblée générale des Nations Unies.
En contrepartie, les pays arabes considèreraient que le conflit arabo-israélien a pris fin, avec la conclusion d'un accord de paix entre eux et Israël, et la garantie de la sécurité pour tous les pays de la région et l'établissement de relations normales avec Israël, et cela, dans le cadre d'une paix globale.
Deux décennies au cours desquelles Israël a manœuvré en vain, sans pouvoir atteindre une paix réelle et stable, et sans créer un environnement propice pour créer une véritable sécurité dans la région. Il n’est donc pas étrange ni surprenant d’assister à une nouvelle flambée des violences chaque quelques années.
Jour après jour, Israël fait des efforts, non pas pour approfondir la coexistence qui mène finalement à la paix, mais plutôt pour fuir tout dividende de la paix. Car Israël considère que tout accord de paix réduira sa marge de manœuvre et liera ses mains. Il échappera même aux légères restrictions américaines qui lui sont imposées, par des actions unilatérales d’annexion des meilleures terres en Cisjordanie, laissant les Palestiniens démunis dans un petit endroit fragmenté, avec en plus la détention de dizaines de milliers de prisonniers arabes.
Quel est l'obstacle tenace à la paix dans les terres occupées ?

Lire la suite

NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, revoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Rencontre avec la Palestinienne Adania Shibli, invitée de la 38e édition de la FILT : «La littérature, pour moi, est le seul lieu qui accepte le silence»

Short Url
  • Invitée à la 38e édition de la Foire internationale du livre qui s’est tenue du 18 au 28 avril 2024, la romancière et essayiste palestinienne Adania Shibli a rencontré le public tunisien
  • Née en 1974 en Palestine, Adania Shibli vit et travaille à Berlin et à El Qods (Jérusalem). Elle incarne une génération d’écrivains et d’artistes palestiniens qui revendiquent un engagement politique autant qu’esthétique

«La langue chez nous cache souvent plutôt qu’elle n’articule, gardant entre son silence des possibilités infinies qui ne se soucient pas de l’expression. La langue peut être attaquée, abusée, mais elle continue à offrir la liberté ultime d’être et d’aimer à laquelle on n’a pas accès dans la réalité», note-t-elle.

Invitée à la 38e édition de la Foire internationale du livre qui s’est tenue du 18 au 28 avril 2024, la romancière et essayiste palestinienne Adania Shibli a rencontré le public tunisien le dernier jour de la Filt. Une occasion de discuter autour de son œuvre, de son rapport à la langue arabe, à son pays et aussi de son dernier roman «Tafsil Thanawi» («Un détail mineur»).

Née en 1974 en Palestine, Adania Shibli vit et travaille à Berlin et à El Qods (Jérusalem). Elle incarne une génération d’écrivains et d’artistes palestiniens qui revendiquent un engagement politique autant qu’esthétique. Docteur en «Media et cultural studies» de l’université de Londres et professeur associée à l’université de Beir Zeit ainsi qu’à l’université de Nottingham, elle parle six langues —l’arabe, le français, l’anglais, l’hébreu, le coréen et l’allemand—, mais écrit uniquement en arabe, «parce que cette langue est un précieux cadeau dont on nous a gratifié, une langue riche et fertile qui ne cède pas à la paresse intellectuelle», a-t-elle affirmé lors de cette rencontre modérée par Olfa Oueslati.

Lire la suite

NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Une personne, plusieurs spécifications

Short Url
  • Malgré ses nombreux postes diplomatiques et ses nombreuses publications, son nom est associé à sa théorie de l'« endiguement » en Corée, au Viêt Nam, à Cuba et en Afrique
  • L'endiguement n'a pas mis fin à la terrible situation de conflit dans le monde, ni supprimé le mal dans la nature humaine, ni freiné la culture de l'invasion

George Forrest Kennan était l'un des principaux diplomates et historiens américains. Malgré ses nombreux postes diplomatiques et ses nombreuses publications, son nom est associé à sa théorie de l'« endiguement » en Corée, au Viêt Nam, à Cuba et en Afrique.

L'endiguement n'a pas mis fin à la terrible situation de conflit dans le monde, ni supprimé le mal dans la nature humaine, ni freiné la culture de l'invasion, de l'occupation et de l'agression, mais il a sauvé le monde du pire. Les Américains ont été vaincus au Viêt Nam par les Vietnamiens, pas par les Russes. Les Soviétiques ont été vaincus à Cuba, mais sans un duel nucléaire qui aurait détruit le monde entier.

Après la Seconde Guerre mondiale, le monde a découvert qu'il pouvait être mauvais, injuste et terrible, mais avant la ligne rouge, pas après. Car au-delà, c'est le néant total.

Lire la suite

NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Les Tunisiens, gros bosseurs ou grands débrouillards ?

Des manifestants brandissent des drapeaux palestiniens lors d’un rassemblement marquant la Journée internationale des travailleurs à Tunis, le 1er mai 2024. (Photo de FETHI BELAID / AFP)
Des manifestants brandissent des drapeaux palestiniens lors d’un rassemblement marquant la Journée internationale des travailleurs à Tunis, le 1er mai 2024. (Photo de FETHI BELAID / AFP)
Short Url
  • Il est important de souligner, à ce titre, que le travail n’a pas du tout la même acception partout dans le monde
  • Cette fête, associée dans certains pays à la fleur du muguet, vient remettre au goût du jour les acquis des travailleurs au fil des ans et des générations

Hier la Tunisie a célébré avec la communauté internationale la fête du Travail. Un jour férié qui consacre non pas le travail mais les droits des salariés. De là, la nouvelle appellation, Journée internationale des travailleurs, prend toute sa signification. A l’origine du combat, la journée de huit heures. Celui-ci remonte à loin, vers la fi n du 19e siècle.
Depuis, cette fête, associée dans certains pays à la fleur du muguet, vient remettre au goût du jour les acquis des travailleurs au fil des ans et des générations. Un salaire qui fait vivre convenablement, des congés payés, un environnement de travail respectueux et des conditions décentes, un système de protection sociale adéquat et durable et un âge légal de départ à la retraite plus précoce, notamment dans les métiers concernés par la pénibilité. Des revendications qui ont animé les luttes sans cesse ravivées entre les employeurs et les employés, entre l’Etat et les syndicats.

Lire la suite

NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.