Blinken se rend au Moyen-Orient pour faire avancer les pourparlers de paix

Le secrétaire d'État Antony Blinken fait signe alors qu'il part, lundi 24 mai 2021, à la base aérienne d'Andrews, dans le Md. Blinken, en route vers le Moyen-Orient (AP)
Le secrétaire d'État Antony Blinken fait signe alors qu'il part, lundi 24 mai 2021, à la base aérienne d'Andrews, dans le Md. Blinken, en route vers le Moyen-Orient (AP)
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Publié le Mardi 25 mai 2021

Blinken se rend au Moyen-Orient pour faire avancer les pourparlers de paix

  • «Les Etats-Unis se sont engagés dans une diplomatie active pour mettre fin aux hostilités et réduire les tensions»
  • «Le secrétaire d'Etat Blinken va rencontrer les dirigeants israéliens pour évoquer notre soutien inébranlable à la sécurité d'Israël»

WASHINGTON: Le chef de la diplomatie américaine se rend au Proche-Orient pour »consolider » le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, un objectif a minima bien loin du véritable effort diplomatique qui serait nécessaire pour ressusciter la « solution à deux Etats » que Joe Biden dit pourtant défendre. 

Antony Blinken s'envole lundi de Washington pour aller successivement à Jérusalem, à la rencontre du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, puis à Ramallah pour s'entretenir avec le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. 

Il s'arrêtera ensuite en Egypte, dont le président Abdel Fattah al-Sissi a joué un rôle-clé pour parvenir au cessez-le-feu entré en vigueur vendredi après onze jours de conflit meurtrier entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas au pouvoir dans la bande de Gaza. Dernière étape, avant de regagner jeudi les Etats-Unis: la Jordanie, autre pays arabe avec l'Egypte à entretenir des relations de longue date avec l'Etat hébreu. 

Dans un tweet, le secrétaire d'Etat a dit lundi vouloir « rencontrer les parties afin de soutenir leurs efforts pour consolider le cessez-le-feu ». 

« Le secrétaire d'Etat Blinken va rencontrer les dirigeants israéliens pour évoquer notre soutien inébranlable à la sécurité d'Israël. Il poursuivra les efforts de notre gouvernement pour rebâtir les liens avec les Palestiniens et leurs dirigeants ainsi que notre soutien à leur endroit, après des années durant lesquelles ils ont été délaissés » sous le mandat de Donald Trump, a déclaré le président des Etats-Unis Joe Biden dans un communiqué. 

« Mesures concrètes » 

Les objectifs sont donc fixés, et ils sont très limités. 

Dans la foulée du cessez-le-feu, Joe Biden et Antony Blinken ont réaffirmé leur soutien à la « solution à deux Etats », israélien et palestinien, appuyée par la communauté internationale mais boudée par l'administration Trump et renvoyée aux calendes grecques par le nouveau gouvernement américain avant la crise des dernières semaines. 

« C'est la seule solution », a plaidé vendredi le président américain. La veille, il avait vu dans le cessez-le-feu « une vraie opportunité d'avancer ». 

Ces déclarations ont pu donner l'impression que l'administration Biden, qui avait clairement fait comprendre en début de mandat qu'elle n'entendait pas s'impliquer en faveur d'un processus de paix israélo-palestinien inexistant et peu susceptible d'être ravivé, allait finalement en faire une priorité. 

La feuille de route d'Antony Blinken suggère l'inverse: le communiqué du département d'Etat et celui de la Maison Blanche ne font même pas référence à la « solution à deux Etats ». 

« Notre priorité est vraiment avant tout de faire en sorte que le cessez-le-feu tienne », a dit à des journalistes un haut responsable américain avant le départ du secrétaire d'Etat, jugeant « prématurées » toutes visées plus ambitieuses. 

« Nous voulons des mesures concrètes pour améliorer la qualité de vie des gens, améliorer leur liberté, améliorer leur sécurité et améliorer leur prosperité », a-t-il ajouté. « Nous pensons que, dans l'immédiat, c'est ce qui est faisable et c'est ce qui est important. » 

Une stratégie de petits pas pragmatiques, donc, qui n'est toutefois pas dénuée de problèmes. 

Pour « améliorer » la vie des Palestiniens, et tourner la page de l'ère Trump qui s'est traduite pas la fermeture du robinet d'aide américain, Washington promet de contribuer et encourager l'assistance à la bande de Gaza, l'enclave palestinienne déjà sous blocus israélien depuis près de 15 ans et ravagée par le dernier conflit. 

Mais cette aide doit « profiter à ses habitants et pas au Hamas », a prévenu Joe Biden. 

C'est tout le « défi », reconnaît le haut responsable américain. Les Etats-Unis considèrent le mouvement comme une organisation terroriste, et Antony Blinken ne pourra donc pas se rendre à Gaza pour constater les dégâts.  

L'idée est de passer par l'ONU et l'Autorité palestinienne, et mise sur le fait qu'en conférant à cette dernière un rôle-clé dans la reconstruction, elle pourra « réintégrer d'une certaine manière Gaza, ce qui, nous l'espérons, pourrait contribuer à créer les conditions pour aller vers une situation plus stable », a expliqué ce responsable. 


L'Arabie saoudite participe au Congrès économique européen

La délégation a organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement en Arabie saoudite. (SPA)
La délégation a organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement en Arabie saoudite. (SPA)
La délégation a organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement en Arabie saoudite. (SPA)
La délégation a organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement en Arabie saoudite. (SPA)
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  • La délégation saoudienne a rencontré le vice-ministre polonais du Développement économique et de la Technologie pour discuter des relations économiques entre l'Arabie saoudite et la Pologne.
  • La délégation a également organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement dans le Royaume. 

RIYAD : L'Arabie saoudite a participé à la 17e édition du Congrès économique européen, qui s'est tenu à Katowice, en Pologne, du 23 au 25 avril.

La délégation saoudienne était composée de l'ambassadeur en Pologne, Saad bin Saleh Al-Saleh, du sous-secrétaire du ministère de l'Investissement pour les relations internationales, Sara Al-Sayed, du gouverneur adjoint de l'Autorité générale saoudienne du commerce extérieur, Abdulaziz Al-Sakran, ainsi que de représentants de la Fédération des chambres de commerce saoudiennes, et en particulier du Conseil d'affaires saoudo-polonais.

La délégation saoudienne a rencontré le vice-ministre polonais du développement économique et de la technologie pour discuter des relations économiques entre les deux pays et des stratégies visant à améliorer les investissements et les échanges commerciaux. Elle a également pris part à une session de dialogue axée sur les mêmes sujets et comprenant un examen des transformations économiques en cours dans le Royaume à la lumière de la Vision saoudienne 2030.

La délégation a également organisé des réunions et des ateliers avec plusieurs représentants d'entreprises participant au congrès afin de présenter les opportunités d'investissement dans le Royaume. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Le ministre des Affaires étrangères aborde des questions régionales et internationales avec son homologue français

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah et le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot en visite à Riyad. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah et le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot en visite à Riyad. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
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  • Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah, a reçu Vendredi son homologue français, M. Jean-Noël Barrot

RIYAD: Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah, a reçu Vendredi le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot.

Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun, en particulier la situation actuelle dans la bande de Gaza et les initiatives prises pour la prochaine conférence visant à résoudre la question palestinienne et à faire progresser la solution des deux États, prévue en juin prochain sous la présidence conjointe de l'Arabie saoudite et de la France.

 


Le chef de la diplomatie syrienne hisse le nouveau drapeau de son pays devant l'ONU

Le ministre syrien des affaires étrangères, Asaad Al-Shibani, tient le drapeau syrien lors d'une cérémonie visant à l'ajouter aux 100 drapeaux alignés au siège des Nations unies à New York, vendredi. (AP)
Le ministre syrien des affaires étrangères, Asaad Al-Shibani, tient le drapeau syrien lors d'une cérémonie visant à l'ajouter aux 100 drapeaux alignés au siège des Nations unies à New York, vendredi. (AP)
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  • Le ministre syrien des Affaires étrangères, en visite à New York, a hissé vendredi le nouveau drapeau de la Syrie post-Assad devant le siège de l'ONU
  • M. Chaibani a de nouveau appelé à la levée des sanctions imposées sous le pouvoir précédent

DAMAS: Le ministre syrien des Affaires étrangères, en visite à New York, a hissé vendredi le nouveau drapeau de la Syrie post-Assad devant le siège de l'ONU, affirmant qu'il s'agissait d'un moment "historique" et réclamant la levée des sanctions contre son pays.

"Le ministre des Affaires étrangères Assaad al-Chaibani hisse le nouveau drapeau syrien devant le siège de l'ONU à New York", a annoncé l'agence officielle syrienne Sana.

Le chef de la diplomatie des nouvelles autorités, qui ont pris le pouvoir le 8 décembre à Damas et évincé l'ex-président Bachar al-Assad, doit participer à une réunion du Conseil de sécurité vendredi.

Dans une déclaration à la chaîne al-Jazeera après avoir hissé le drapeau à trois étoiles, symbole du soulèvement contre le pouvoir de Bachar al-Assad, le ministre a affirmé qu'il s'agissait d'un moment "historique" qui "consacre la victoire du peuple syrien".

"La nouvelle administration (..) tend la main à la communauté internationale et attend que cette dernière fasse de même en retour", a-t-il dit.

M. Chaibani a de nouveau appelé à la levée des sanctions imposées sous le pouvoir précédent. "Le peuple syrien a besoin en premier lieu d'une levée des sanctions", a déclaré le ministre à la chaîne al-Jazeera.

"Les sanctions entravent le retour des réfugiés, la stabilité, les investissements, la reconstruction des infrastructures détruites par le régime d'Assad", a-t-il souligné.

Le nouveau gouvernement syrien cherche à obtenir une levée des sanctions internationales imposées à l'époque de Bachar al-Assad afin de relancer l'économie syrienne, exsangue après 14 années de guerre civile.

Les sanctions économiques impactent lourdement le pays, où selon l'ONU, 90% des Syriens vivent sous le seuil de pauvreté.

Parallèlement à la visite du ministre des Affaires étrangères à New York, le ministre syrien des Finances et le gouverneur de la Banque centrale ont participé aux réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale cette semaine, pour la première fois depuis plus de 20 ans.